• Chapitre 33

    15 avril 2059, terre d’asile

     

    Dans la maisonnette de bois au milieu de la forêt perdue, Mary n’était plus loin de la délivrance bien que ce soit encore trop tôt. Les bébés allaient naître un bon mois avant terme tout de même ! Gertrud en était sûre. Elle avait pris le temps d’examiner de plus près la future mère dont le ventre très gros au regard de son extrême maigreur, lui avait enfin laissé deviner qu’il n’y avait pas qu’un petit à venir mais deux ! Depuis, elle couvait sa protégée des yeux, certaine que l’accouchement n’allait plus tarder. Les signes ne manquaient pas pour la persuader qu’elle avait raison. Mary se fatiguait très vite. Elle la surprenait de plus en plus souvent une main plaquée au creux des reins, le ventre pointé en avant, une grimace de douleur déformant ses traits habituellement sereins. Sans expression particulière était plus juste, devait-elle s’avouer !

    Elles n’étaient arrivées que depuis une quinzaine dans leur retraite secrète. Le voyage avait été long et éprouvant pour les deux fuyardes. Pour elle surtout qui avait du faire de fréquents arrêts pour soigner Mary lorsqu’elle avait pris froid et que brûlante de fièvre, elle gémissait sans discontinuer sur la banquette arrière. Une dure épreuve pour ses nerfs et son corps déjà fatigués par de longues heures de conduite sur des routes cahoteuses. En effet elle avait dû prendre des chemins de traverse pour brouiller les pistes des gops lancés à leur poursuite. Son implant cortical aurait dû servir de balise à ceux qui la recherchaient or inexplicablement il semblait être devenu inefficace. Pour autant elle avait voulu limiter les risques au maximum en évitant les grands axes

    Elle se félicitait d’avoir embarqué du carburant, même si le surpoids des jerrycans dans son coffre déjà surchargé de bagages la ralentissait considérablement, car si sur les autostrades et les routes principales, les pompes étaient surveillées, les voies qu’elle s’était obligée à emprunter par mesure de sécurité, étaient non seulement à peine praticables tellement la fonte des neiges les rendaient boueuses mais de surcroit, on n’y trouvait aucune station d’essence. Sa dernière goutte de réserve utilisée, elle n’avait pu refaire un plein qu’à une centaine de kilomètres de sa destination à l’unique pompe d’un petit bled tellement paumé qu’il paraissait quasi miraculeux qu’on puisse y trouver du carburant alors qu’on ne voyait pratiquement aucune voiture y circuler !

    À présent, elle se reposait enfin et regardait Mary se remettre de tout ce qu’elle avait enduré pendant sa captivité. Petit à petit, elle reprenait du poids et des couleurs. Hélas, aucune lumière ne s’allumait dans ses yeux désespérément vides ! Sauf parfois - mais elle savait que c’était une illusion d’optique - quand sa protégée contemplait le soleil encore pâle de ce début de printemps. La lune et les étoiles paraissaient également exercer sur elle une fascination qui la tenait des heures entières les yeux levés au ciel, jusqu’à ce qu’elle tombe de sommeil.

    À l’orée de la forêt, dans le petit village d’Ielo bâti sur pilotis qui les avait vues se pointer un beau matin fourbues et affamées, nul ne s’était étonné de leur arrivée. On ne l’avait pas questionnée sur sa passagère enceinte et maladive dont le visage encore marqué d’ecchymoses, témoignait des coups qu’elle avait reçus.

    On les avait nourries, réchauffées et logées le temps qu’elles reprennent des forces puis, comprenant d’instinct qu’elles devaient se cacher, on les avait conduites sans mot dire jusqu’à cette petite maison en rondins au confort rudimentaire. De nombreuses années avaient passé cependant beaucoup d’entre eux se souvenaient de la jeune étudiante venue passer là, avec l’homme de sa vie, quelques semaines idylliques loin de l’agitation de la ville. La maisonnette avait été retapée, remeublée et rendue habitable comme si les deux fugitives avaient été attendues. Mais Gertrud connaissait les gens d’Ielo, leur sens inné de l’accueil ainsi que la formidable intuition des anciens de ce village du bout du monde. Elle aussi se souvenait d’eux !

    Vingt ans après, son ex-mari avait très certainement oublié ce lieu perdu qui avait abrité leurs amours naissantes, pas elle !

    La vieille sage-femme qui faisait également office de guérisseuse, leur apportait régulièrement du ravitaillement. Elle non plus n’avait pas oublié la grande et imposante jeune fille qu’avait été Gertrud Baumann. Une espèce de walkyrie pas très jolie mais dotée d’une étonnante force de caractère qui ne rêvait alors que de refaire le monde. Un monde plus juste, plus beau. Lûba n’avait pas voulu lui dire alors qu’elle avait vu clairement sa destinée et les détours qu’elle devrait faire avant de revenir en ce lieu.

    D’un seul regard posé sur Mary, la vieille femme avait confirmé qu’elle portait deux enfants, précisant qu’il s’agissait d’une fille et d’un garçon.

    - Ils te parlent, avait-elle affirmé, les entends-tu ?

    - Tu déraisonnes ! Lui avait elle répondu.

    - Pourquoi te mens-tu ? Avait dit Lûba en la regardant fixement.

    Elle avait eu la sensation saugrenue que les yeux de la guérisseuse ielote lui traversaient le crâne de part en part, la dépouillant de ses pensées les plus intimes.

    - Je ne mens pas, lui rétorqua-t-elle avec hargne. Dis-moi hein, comment des fœtus pourraient-ils me parler ?

    - Un jour Gertrud, tu cesseras de te voiler la face, se contenta de lui dire sentencieusement la guérisseuse.

    Depuis, elle avait de plus en plus souvent l’impression d’entendre les jumeaux. Pour s’avouer enfin la vérité, elle avait même la certitude que cela faisait déjà un petit bout de temps que leurs deux voix murmurantes résonnaient au creux de ses pensées. Elle reconnaissait même qu’elle avait alors refusé l’évidence, se disant qu’elle divaguait à force de fatigue et de solitude. C’était plus vrai encore depuis leur installation dans la maisonnette où, hormis les visites de Lûba, elle ne voyait personne.

    Elle pouvait communiquer avec la vieille femme dont elle connaissait la langue, seulement elle n’était venue que deux fois au cours des quinze jours qui avaient suivi leur arrivée à Ielo, pour apporter des vives et surveiller l’état de la future maman.

    Avec Mary hélas, aucune conversation n’était possible. Elle avait bien essayé mais la pauvre décervelée se contentait d’ânonner ce qui semblait être pour elle des formules magiques : soleil, étoile. Le reste du temps, elle fredonnait à mi-voix son éternelle berceuse en caressant à pleines paumes son ventre distendu.

    La lobo n’était pas contrariante et pour cause, elle avait été programmée pour ça ! De la même manière mécanique qu’elle l’avait fait à Krépost’ 7 elle continuait à obéir aux ordres de sa gardienne. Elle avait juste évolué sur certains points. Désormais, c’est seule qu’elle se levait à l’aurore et se couchait la nuit venue. Elle mangeait quand elle avait faim, dormait quand elle était fatiguée, se lavait et s’habillait aussi correctement que le lui permettait sa grossesse avancé, sans forcément attendre que Gertrud le lui ait ordonné. Elle rangeait la maison par habitude, tout comme elle avait rangé son cachot.

    Lorsqu’elle lui confiait des vêtements à raccommoder, Mary redevenait automatiquement le matricule 1058.01. En parfait robot, elle s’attelait à sa couture avec une extrême minutie, ne levant les yeux son ouvrage que pour enfiler une nouvelle aiguillée, mue par le même reflexe pavlovien qui lui avait fait accomplir cette tâche quotidienne à la Forteresse. Gertrud ne lui donnait pas du travail pour maintenir sur elle son autorité, mais pour l’occuper, parce que si elle oubliait de le faire, Mary restait debout, passive, à attendre elle ne savait quoi !

    En fait sa protégée ne montrait de rébellion que lorsqu’il lui fallait aller à la douche commune du village. La simple mention du mot douche la mettait dans un état de panique indescriptible. Elle était alors obligée de l’y traîner de force, usant pour cela et à contrecœur, de son numéro matricule. Après quoi la lobo tombait dans un sommeil lourd, presque comateux auquel faisaient suite deux ou trois jours de totale apathie. À part cette peur incontrôlable, il semblait qu’elle n’ait pas d’autres séquelles des sévices que cette chienne d’Andréa et ses acolytes lui avaient fait subir. Son corps martyrisé avait cicatrisé étonnamment vite. Elle avait même presque retrouvé sa beauté d’antan, sublimée par sa grossesse épanouie. Presque seulement car il manquerait toujours la lumière à ses magnifiques yeux verts tellement vides ! Elle souriait parfois, les deux mains sur son ventre rebondi, en chantonnant la berceuse à ses petits. Devant ce tableau naturel et touchant, Gertrud se plaisait à croire que Mary était normale. Elle devait constamment se répéter que seul l’instinct animal amenait sur ses lèvres ce semblant de sourire qui n’était en fait que machinal. Elle souriait de la même façon que le chat ronronne ou que le chien remue la queue pour marquer leur animale satisfaction.

    Elle ne faisait preuve d’un élan comparable à de l’enthousiasme que pour les choses de la nature : les arbres, les animaux, les fleurs ou l’eau vive et bien sûr, le soleil et les étoiles. Sur les gens, elle comprise, elle ne posait qu’un regard éteint, éternellement morne et indifférent.

    L’ex-gardienne-chef de la Forteresse rêvait de connaître la vraie Mary. Celle d’avant qui savait rire et s’émouvoir. Elle l’imaginait heureuse, entourée d’un tas d’amis, mariée probablement…

    Quand elle avait ouvert le dossier secret du matricule 1058-01, elle avait été à peine surprise d’y découvrir que sa protégée s’appelait en fait Mary-Anne Conroy-Defrance. Elle se sentait confortée dans sa décision de l’avoir baptisée Mary après l’avoir si souvent entendue chanter la fameuse berceuse qui avait à coup sûr été composée pour elle par sa mère.

    En dehors de détails purement administratifs tel que ses nom et prénom, sa date de naissance le 7 juillet 2027, son adresse à Lille, en France, sa profession d’infirmière, le nom et l’adresse de sa mère en Provence, elle n’avait rien appris de substantiel sur l’étrange recluse de la Zéro. Rien n’indiquait qu’elle soit mariée ou même qu’elle ait un compagnon hors des liens du mariage. Elle avait d’ailleurs été jugée sous son nom de jeune fille. Il devait pourtant bien exister quelque part, le salaud responsable de sa grossesse ! À moins qu’elle n’ait été violée durant sa détention provisoire. Il se passe tellement de choses innommables dans toutes les prisons du Monde ! Des choses dont nul ne parle jamais ! Son arrivée enceinte à Krépotz’7 sans que quiconque ne soit au courant, était un cas unique. Bon sang, elle n’avait donc subi aucun contrôle médical avant son incarcération ! C’était impensable et totalement irresponsable !

    Le dossier ne disait pas grand-chose non plus sur son père, sinon qu’il avait succombé à un cancer quelque dix ans plus tôt.

    Le reste n’était constitué que des résultats de l’enquête, des grandes lignes du procès éclair et du jugement qui l’avaient amenée au QHI. Elle y était présentée comme un monstre. Les nombreux chefs d’accusation pour lesquels elle avait été jugée, justifiaient largement le verdict et la sentence terrible qui la condamnait à la lobotomie et à la réclusion à perpétuité sans possibilité de remise de peine. Sa complicité avec les mutants justifiait également que Krépotz’7, de façon plus drastique encore que les autres forteresses du même type, ait été dotée d’un système de brouillage psy inviolable. Ces gens-là avaient la réputation d’être des télépathes de haute volée, capables de déchiffrer les pensées même à très longue distance. Le dossier rouge disait qu’avant la lobotomie, Mary avait elle aussi possédé ces facultés perverses et criminelles.

    Gertrud se souvenait parfaitement du jour où, comme toute la population administrative de la Forteresse, elle avait subi l’implant de cette encombrante bestiole qu’était le brouilleur psy. Elle n’avait pas aimé ça du tout ! C’est avec angoisse qu’elle avait vu la longue aiguille avec laquelle on lui avait introduit la puce dans le cervelet. Elle avait ressenti cette intrusion pourtant quasiment indolore comme une atteinte à son intégrité physique et mentale. Une atteinte à sa liberté aussi, car si l’implant empêchait que les mutants qui recherchaient peut-être Mary, ne puissent la localiser, il permettait en même temps aux forces de l’ordre de la suivre à la trace. À n’en pas douter les chasseurs s’étaient mis en route sitôt le réveil des survivants de Krépotz’7 et elle se demandait encore pourquoi son propre brouilleur paraissait être en panne. L’idée totalement ridicule que les jumeaux y étaient pour quelque chose, la traversait de plus en plus souvent.

    Elle se sentait en sécurité pour l’instant. Pendant combien de temps sa protégée et elle, le seraient-elles encore ? Elle ne voulait pas vraiment le savoir, se contentant de vivre au jour le jour.

    Prévenir la mère de Mary de l’évasion de sa fille et de l’endroit de leur planque par acquit de conscience, la titillait bien encore un peu de temps à autre, en dépit du danger que cela représentait mais elle doutait qu’Ophélia Conroy-Defrance vive encore dans sa maison de Provence. Elle aussi était en fuite plus que probablement. Son mariage avec un mutant, même s’il était mort, faisait d’elle une coupable au même titre que sa fille. À quoi ça servirait qu’elle sache d’ailleurs ? Se disait-elle pour étouffer sa culpabilité. La pauvre femme reconnaîtrait-elle sa fille en la misérable loque sans cervelle devenue totalement incapable de communiquer avec ses semblables ? Qu’importe ! Elle se sentait capable de remplacer à elle seule tous ceux qui avaient aimé Mary tant elle s’était attachée à elle malgré son état presque animal ! Ne s’attache-t-on pas à un chien ? Et puis elle serait la grand-mère, idéale pour les deux enfants, elle se le promettait !

    Elle se rendait compte qu’en fait elle était heureuse comme ça et qu’elle n’avait nulle envie de partager ce bonheur tout neuf avec qui que ce soit. Elle avait tout quitté pour la jeune femme, sacrifiant une vie somme toute très tranquille et une profession bien rémunérée. Ça lui donnait tous les droits envers celle qui lui devait la liberté. Elle en venait à implorer le ciel que nul ne les retrouve. Jamais ! À l’abri du monde civilisé et de ses bruits, sans télé, sans domotique, sans mutants, sans gops et surtout sans gouvernement et sans lois pour lui dicter ce qui est bien ou mal, elle allait commencer une nouvelle vie avec Mary et les jumeaux à naître. Lûba avait beau lui répéter qu’elle se nourrissait de rêves utopiques, elle n’en avait cure et ne l’écoutait que d’une oreille distraite. Quant à la voix de sa conscience qui lui soufflait qu’elle s’arrogeait un droit qui n’était pas le sien, elle ne l’écoutait plus !

    Ce matin-là encore, après avoir délicatement enduit le ventre de Mary d’un baume apaisant, la guérisseuse l’apostropha alors qu’elle couvait la future mère d’un tendre et possessif regard maternel.

    - Le Faucon a des yeux perçants et le Dragon guette sa proie ! Dit-elle gravement.

    Les propos souvent sibyllins de la vieille femme l’intriguaient et l’agaçaient au plus haut point car elle y décelait néanmoins chaque fois comme une nuance d’avertissement à elle seule destinée, elle le savait bien ! Déjà, lors de sa première visite de ravitaillement, elle lui avait dit :

    - La Sirène doit rejoindre l’océan !

    Puis la fois d’après :

    - Le Dragon s’est réveillé et la Meute renifle…

    Avant qu’elle n’ait-eu le temps de lui demander la moindre explication sur cette énigmatique sentence, la guérisseuse avait ajouté :

    - Dès que la Roue aura cessé de tourner, le Faucon prendra son vol !

    Elle avait prononcé ces trucs bizarres sans préavis, comme si un esprit de l’au-delà les lui avait tout juste soufflés. Gertrud en avait eu froid dans le dos.

    - Lûba vieille folle, cesse donc de te prendre pour le Sphinx ! Avait-elle dit en riant pour cacher sa peur.

    Comme la fois précédente, elle avait refusé les éclaircissements que la iakoute paraissait prête à lui fournir. Mais à présent, comme avertie par un sixième sens d’un danger très proche, elle voulait savoir. Ces histoires de Faucon, de Dragon, de Meute, lui fichaient une trouille bleue et elle se serait mordue la langue plutôt que de l’avouer.

    - Que veux-tu dire par là ? Questionna-t-elle le plus calmement possible.

    - Ce que je veux dire, répondit Lûba sans se départir de son flegme, c’est que cette femme et ces petits, ne t’appartiennent pas mon enfant, et que beaucoup de monde est à sa recherche. Des bons et des mauvais ! La Meute est sur ses traces. Le Faucon aussi…

    - À part les gens du village, personne ne sait où nous sommes !

    - Ils trouveront ! Que ce soit la haine ou l’amour qui les guide, ils trouveront !

    - Qui est ce faucon dont tu me rebats les oreilles ?

    - Le père des jumeaux.

    - Et le dragon ?

    - Son pire ennemi. C’est lui qui a envoyé la meute à ta recherche mais ce n’est pas toi qu’il veut !

    - Ah bon ! J’ai pourtant trahi la Loi !

    - Tu ne trahissais que toi Gertrud ! Et tu n’es utile au Dragon que pour la retrouver. Que les Dieux soient remerciés, il ignore qu’elle attend des petits !

    - Et le père, ce faucon prêt à s’envoler, il sait lui qu’il l’a engrossée cette pauvre jeune femme ?

    - Il sait bien sûr ! C’est son époux !

    Gertrud pâlit. En elle une peur qu’elle ne s’expliquait pas, se le disputait à une colère qu’elle ne s’expliquait que trop bien, elle. Son mari ! Et il n’avait rien tenté pour la sauver ! Le salaud !

    - Garde ta colère pour plus tard et pour d’autres que lui ! S’il n’a rien tenté c’est qu’il ne pouvait pas ! S’il avait essayé, il serait mort aujourd’hui ! Et mort, il n’aurait servi à rien ni pour la Mission, ni pour la Sirène !

    - Je suppose que la sirène en question c’est Mary !

    - Oui !

    Elle n’avait aucun mal à imaginer Mary en sirène Aussitôt qu’elle aurait retrouvé sa taille mince, il suffirait que le soleil illumine ses grands yeux verts pour que l’illusion soit parfaite.

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  • Commentaires

    2
    Vendredi 2 Décembre 2022 à 15:56

    La mère saura bien la retrouver seule ou son mari, j'ai beaucoup aimé ce chapitre. 

    1
    Vendredi 2 Décembre 2022 à 10:47

    Mère et fille séparées, et faut-il lui dire à la mère... quant à l'état de sa pauvre fille..... amitiés, JB

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