• Chapitre 39

    16 juin. Irkoutsk

     

    En empruntant l’ancienne ligne du Transsibérien qui fonctionnait encore au charbon du Kouzbass et ne servait plus désormais qu’à desservir les contrées les plus reculées de la Grande Nation Russe réunifiée, Hawk et les membres des deux groupes partis de Moscou, avaient mis quatre jour pour rallier la première étape de leur long périple vers la Iakoutie. Ils étaient à présent tous réunis dans la spacieuse datcha des parents d’Alexeï, chez lesquels ce dernier avait déposé sa fille. La grande bâtisse était construite au bord du lac Baïkal, à une centaine de kilomètres d’Irkoutsk où les attendait l’équipe en charge de la logistique. Tout était prêt pour le grand départ.

    Trop lasses pour poursuivre la dangereuse aventure Félie et Jézabel, avaient finalement accepté de rester chez le couple accueillant afin d’y attendre en sécurité le retour de l’expédition. Le péril se précisait !

    Tous sens en alerte, les Mus avaient capté de très alarmantes nouvelles. Les séides de Solomon n’avaient pas fait dans le détail. Krépotz’7 était provisoirement fermé, jusqu’à ce qu’une nouvelle équipe au-dessus de tout soupçon soit recrutée. Aucun doute que chacun de ses membres en serait plus encore scrupuleusement trié sur le volet qu’auparavant !

    En effet, qu’il soit administratif, de surveillance ou de simple intendance, l’ensemble du personnel avait été mis à pied.

    Tous ceux qui étaient présents ce jour-là avaient été jugés également coupables de l’incomparable laxisme qui avait mené au massacre perpétré dans les sanitaires de l’aile Ouest ainsi que de l’impensable évasion de l’unique détenue au secret avec la gardienne en chef de l’aile des femmes.

    Si on ignorait ou feignait d’ignorer ce qui s’était réellement passé dans les douches du quartier des hommes, on savait que Gertrud Baumann était responsable de la tuerie qui avait décimé bon nombres de matons et un bon paquet de détenus masculins. La garce n’avait même pas épargné deux de ses collègues féminines. C’est aussi froidement qu’elle avait abattu les autres victimes, qu’elle avait tué sa propre adjointe, Andréa Johnson et pire encore, la directrice adjointe de la Forteresse, Wladislawa Koslowski avant de prendre la fuite avec la perpète de la Zéro.

    Nul ne semblait s’être interrogé sur la présence de ces deux femmes dans les sanitaires de l’aile réservée aux hommes !

    Comment en était-on arrivé là alors que ce QHI, précisément en raison de la présence exceptionnelle de la fameuse pensionnaire de la cellule zéro du quartier Est, était censé être hyper sécurisé ?

    Il n’était même pas une seconde envisageable que les témoins de la pire et de la plus indigne débâcle qu’ait jamais connu un établissement pénitentiaire de haute sécurité, puisse un jour en parler à quiconque. Pas après ce qu’avait déjà connu le système carcéral avec l’évasion massive des mutants lobos du camp australien !

    Pour les faire taire définitivement, on les avait exécutés sans autre forme de procès. Le « problème » avait été réglé dans le plus grand secret dans l’enceinte même du QHI. Ainsi n’avait-on plus à craindre la moindre rumeur nauséabonde sur ce sujet hyper sensible. « On » avait juste laissé entendre qu’après une juste rétrogradation, l’ensemble du personnel de Krépotz’7 avait été muté. Des mutations disciplinaires vers des prisons ou des camps auprès desquels la Forteresse faisait figure de paradis, disait-on.

    Les familles des « punis », ne les verraient pourtant jamais revenir de leur pseudo exil. Mais qui s’en souciait en haut lieu ? Pas Solomon Mitchell en tout cas !

    Après cette nécessaire épuration, on avait vidé les cellules. Les détenus avaient été embarqués aux aurores dans des camions bâchés. On disait qu’ils avaient été transférés dans un autre QHI, Dieu seul savait où. En fait, la rage meurtrière du Dragon noir ne connaissait plus de bornes et eux aussi avaient été froidement abattus avant d’atteindre leur destination inconnue. Les seuls à avoir réchappés au massacre général étaient ceux qui étaient en repos ce jour-là, à l’instar de Douala et du jeune gardien vantard. Depuis, terrifiés à l’idée du sort qui les attendait un jour ou l’autre, ils se terraient.

    Hawk avait de graves raisons de craindre le pire. Le dernier amant en date d’Andréa n’avait pas eu besoin d’être torturé pour livrer ce qu’il savait.

    - Alors comme ça tu saurais des choses que même le dirlo ignorait mon gars ?

    Lui demanda presque gentiment le meneur de la Meute, spécialiste des interrogatoires musclés, assisté de deux gops un peu trop rigolards. Ce simulacre de gentillesse largement démenti par la mine patibulaire des trois hommes tout de noir vêtus, le neutro négligemment pointé vers lui, aurait suffi à déstabiliser le plus aguerri des matons de la Forteresse, alors ce tendron frais émoulu de l’École Internationale des Gardiens de Prison, ne pouvait faire le poids.

    - Euh….Quelles choses ? Bégaya le fanfaron soudainement décomposé.

    - On s’intéresse surtout à ce que Johnson aurait pu te raconter au sujet du matricule 1058.01. Vaut mieux que tu craches le morceau vite fait parce que celle-là, c’est du lourd ! Si elle était au secret, tu comprends bien que c’était pas pour rien ! Tu imagines sûrement à quel point ce serait grave pour ton matricule si tu t’avisais de nous cacher quoi que ce soit !

    Le ton était lourd de menaces…

    - Euh... ben…

    - Creuse-toi les méninges petit, on a les doigts qui nous démangent !

    - Attendez ! Juste avant le… enfin vous savez, elle a lâché un truc qui m’a vachement étonné.

    - Allez accouche !

    - Ben justement… un soir elle m’a dit que l’occupante de la zéro était rudement grosse pour une affamée!

    - Comment-ça… grosse ?

    - Grosse comme une truie prête à mettre bas qu’elle m’a dit. Enceinte quoi !

    - Enceinte ! Impossible, ça se serait su !

    - Je suis bien d’accord avec vous chef mais Andréa…

    Euh…l’adjointe Johnson avait l’air sûre d’elle. Elle disait qu’une femme ça se trompe pas sur ces choses là. Même que d’après elle, je vous le répète, le matricule 1058.01 n’était plus très loin de son terme.

    Ça c’était une l’info de poids ! Une info précieuse que le jeune gardien avait illico payée de sa vie. Le chef des gops de la première Meute se hâta d’informer son supérieur hiérarchique qui lui-même, s’empressa d’annoncer la stupéfiante nouvelle à Solomon en personne. Lequel fut aussitôt persuadé que cette grossesse ne pouvait être que l’œuvre d’un Mutant. Avec un peu de chance, il s’agissait de l’insaisissable et trop célèbre Hawk ! Maudit gourou ! Il ne savait d’où lui venait cette soudaine certitude mais dorénavant, le petit bâtard qui devait être né à présent, devenait plus important encore que sa mère, à la fois comme sujet d’étude et comme otage de prix pour capturer son père. Diable ! Il fallait que ces salauds l’aient profondément pervertie pour que cette femme ait réussi à cacher sa grossesse à tout le monde ! Il devait à tout prix les récupérer, elle et son immonde rejeton ! Avant Hawk Bluestone de préférence. Pour cela on devait cuisiner Moïse Douala toutes affaires cessantes.

    Le directeur destitué de Krépotz’7 devait en savoir plus long sur Gertrud Baumann que tous les autres réunis. En s’enfuyant, la garce avait détruit tous les dossiers de la Forteresse, y compris le sien et celui de sa protégée, à moins qu’elle ne les ait emportés avec elle. Tout ce qu’on glanerait sur l’Allemande, sur son passé, sa famille, ses habitudes, pourrait s’avérer utile pour retrouver sa piste. Toute information la concernant, même la plus banale, était susceptible de fournir des indices sur le lieu où elle avait emmené sa protégée. Voilà pourquoi les Chiens s’étaient fait salement secouer les puces pour n’avoir pas commencé leurs interrogatoires par Douala. Eux aussi finiraient par payer cher leur négligence. À moins qu’ils ne rattrapent le coup en arrivant les premiers à la cachette du matricule 1058-01 !

    Ce que craignait le Faucon était donc arrivé ! Solomon savait désormais que Mary-Anne-Conroy-Defrance avait été incarcérée enceinte. Le comble pour un système éprouvé !

    Pour des raisons qui paraissaient évidentes à la majorité, les futures captives étaient stérilisées. En effet, la lobotomie légère n’empêchait pas la maternité. Or, pas question de prendre le risque que ne serait-ce qu’une seule d’entre elles soit engrossée en prison ou en camp de travail. Celles qui étaient enceintes étaient avortées tant que le stade de leur grossesse le permettait. Quand c’était trop tard, on les accouchait prématurément.

    L’enfant était alors confié au père quand c’était possible. Sinon, c’était la famille ou encore une nourrice d’État qui en récupérait la charge jusqu’à la libération de la mère indigne. Laquelle était non seulement partiellement lobotomisée comme la majorité des droits communs mais encore définitivement interdite de grossesse par la ligature des trompes. Quand on sait que depuis la Grande Crise, la fécondité était devenue difficile(1) cette privation définitive représentait la pire des punitions.

    Pire que les plus pénibles des camps de travail, l’internement provisoire en QHI ou même la lobotomie qui, bien que légère pour les droits communs, connaissait cependant quelques ratés qui laissaient parfois d’irréversibles séquelles.

    Pourquoi Mary avait-elle échappé à ces mesures drastiques ? L’extrême précipitation qui avait présidé à toute cette affaire était probablement la cause de cette incroyable suite d’omissions. Solomon devait en fulminer de rage ! Voilà pourquoi l’expédition se préparait à repartir en pleine nuit. Le départ prévu exactement à 3h du matin, ne leur laissait à tous que quelques heures d’un sommeil agité, tant l’urgence de la situation leur mettait les nerfs à vif.

    La veille ils s’étaient réunis une dernière fois, communiant pas le rite de la Roue pour recharger leurs batteries. Ils savaient que la route était encore longue et qu’elle risquait d’être doublement dangereuse. Déjà confrontés à la première Meute sur les traces des fuyardes, ils savaient qu’il leur faudrait en plus garder leur avance encore substantielle sur la deuxième équipe que Solomon venait de lancer à leur trousse. Le Dragon noir ne pouvait en effet ignorer que son ennemi juré était en chemin pour porter secours aux évadées. De surcroit, la donne avait considérablement changé puisqu’il savait à présent que la vie d’un petit mutant était devenue l’enjeu majeur. Les mânes des Mus en soient remerciées, il ignorait toujours qu’il y en avait deux !

    Il leur restait près de 3000 kilomètres à parcourir dans des conditions exécrables. Des routes boueuses, cahoteuses, des changements constants d’itinéraire, histoire de brouiller les pistes, de courtes nuits de halte…Voilà ce qui attendait les membres de l’Opération Sirène s’ils voulaient conserver leur avance sur la deuxième Meute et se donner toutes les chances de rattraper la première, voire de la devancer afin d’éviter une sanglante confrontation.

    Les Chiens, disposaient d’armes meurtrières dont ils n’hésiteraient pas à se servir ainsi que l’avaient démontré les derniers évènements. Bien sûr, les Mus pouvaient leur opposer l’inestimable Pouvoir de la Roue Universelle mais il leur interdisait de donner la mort. Ce n’est pas de gaité de cœur que Blue Hawk avait pris la décision de contrevenir à cette loi restrictive si ceux d’en face l’y obligeaient.

    - C’est contraire aux règles sacrées que nous enseigne la Roue depuis toujours, je le sais ! Nous sommes et resterons profondément pacifistes mais sauver Mary et les jumeaux exige des sacrifices. Donner la mort s’il le faut sera le plus cruel que nous ayons à affronter. Et nous l’affronterons, car nous ne pouvons nous permettre de mourir si près du but !

    Scandait-il chaque fois qu’il lisait le doute et la réticence chez l’un ou l’autre de ses compagnons. Et chaque fois, ils acquiesçaient le regard fermé, prêts à assumer la honte, prêts à exercer cet exceptionnel « permis de tuer », se jurant, ainsi qu’ils en avaient tous prêté serment, de n’en user qu’en tout dernier recours si les autres subterfuges du Pouvoir venaient à échouer. Et tous, dans le secret de leur cœur, espéraient qu’ils arriveraient les premiers à Ielo guidés par ces deux puissants radars qu’étaient les jumeaux. Des radars inespérés dont ne disposaient pas les Chiens. Pas plus qu’ils n’étaient dotés de l’extraordinaire résistance physique et psychique des Mus encore augmentée par leur union télépathique.

    C’était heureux car leurs adversaires, outre leurs neutros réglés à charge létale, l’entrainement de choc type commando qu’ils avaient subi en tant que gops d’élite et une propension naturelle à l’obéissance aveugle aux ordres, possédaient de puissantes motivations. L’appât du gain que constituait la récompense faramineuse promise pour la capture de Mary-Anne Conroy Defrance et de son enfant bâtard, était la première de ces motivations. La deuxième était la garantie d’une promotion exceptionnelle. La dernière mais pas la moindre à laquelle aucun n’aurait songé à résister, était l’indicible crainte de la terrible punition qui les attendait s’ils rataient leur mission.

    Les deux camps n’avaient donc qu’un seul choix : réussir. Et ce choix se résumait hélas on ne peut plus simplement : tuer ou être tué !

    Pour Hawk plus encore que pour les autres membres de l’expédition, c’était le prix à payer pour sauver Mary, pour avoir une chance même mince de la guérir. Que lui importait d’avoir à tuer tous ceux qui se mettraient entre lui et l’amour de sa vie. Entre lui et ces deux enfants qui l’appelaient désespérément au secours. Ses enfants, sa femme que son devoir était de protéger. Il n’avait qu’une hâte, les retrouver, les serrer enfin entre ses bras de père et de mari, les embrasser à en perdre le souffle ! Voila ce qui le poussait en avant, lui donnait des ailes, le chargeait d’énergie combattive après ces longs mois de souffrance et de vide.

    Mary…presque un an sans la voir, la toucher, l’aimer. Il avait gravé ses traits adorés dans sa mémoire. Il avait gardé sous ses doigts le souvenir de sa peau si douce ; sur sa chair, la chaleur langoureuse de ses baisers, de ses caresses. Il croyait encore respirer le parfum subtil et envoûtant de son corps pendant l’amour. Désormais, il ne la touchait plus que par les mains d’Océane et de Petit Faucon. Il ne goûtait plus au fruit mûr de ses seins exquis que par leur petite bouche vorace lorsqu’elle les allaitait tour à tour. Encore lui fallait-il une extrême concentration pour accéder à ce plaisir tellement fugace et frustrant. Une concentration que trop de préoccupations l’empêchaient d’atteindre ces derniers temps. Mais qu’avait-il à se plaindre après tout ? Seule ses gènes de Mutant, d’« anormal », lui conférait cette miraculeuse faculté d’« habiter », même si c’était trop brièvement à son goût, le corps et l’esprit de ses enfants. Ces mêmes gènes hors normes qu’il partageait avec les nourrissons, les reliaient si fort que cela lui avait permis de les retrouver.

    Il avait énormément de mal à résister à ce bonheur inespéré qui non seulement le laissait immanquablement sur sa faim mais encore menaçait sa santé mentale tant il devait s’imposer de maîtrise pour ne pas faire souffrir sa fille et son fils. Lorsque sa bouche par celle d’un de ses petits se refermait goulument sur un sein gonflé de lait de Mary, le plaisir l’emportait très loin, dans des sphères trop brûlantes pour l’esprit d’un bébé. Alors il rompait brusquement le contact, honteux, le ventre en feu, avec l’horrible sensation d’avoir souillé son propre enfant. La rage au cœur, il retenait ses larmes en percevant les pleurs déchirants du petit être innocent auquel il s’était substitué l’espace d’un court instant. Il savait que le nourrisson ainsi habité ressentait son retrait comme un abandon. Mais le plus souvent, il ne maîtrisait rien, parce que ses transes visionnaires survenaient généralement lors de l’endormissement, juste entre sommeil léger et sommeil profond, bien avant le cycle naturel du sommeil paradoxal au cours duquel naissent les rêves.

    Il se réveilla soudain à 2h. Il n’en avait dormi que trois d’un demi-sommeil hanté de cauchemars. Il avait rêvé de Mary. Elle l’appelait de la même lancinante façon que lui l’avait fait pour qu’elle le rejoigne.

    « Viens…Viens…Viens… » Chuchotait sa voix sensuelle à son oreille. Cet appel paraissait si proche et réel qu’il crut presque sentir son souffle tiède contre sa joue. Puis elle lui apparut soudain, ensorcelante sirène, belle comme au premier jour de leur rencontre. Revêtue de la tunique émeraude qu’elle portait lors de leur mariage, elle ondulait telle une fleur sous la brise. Son corps aux courbes voluptueuses se profilait dans la pâle lumière d’une aube naissante. Elle dansait pour lui, lascive, mettant le feu à ses sens exacerbés par une trop longue abstinence. Ses cheveux dénoués, opulents, plus blonds que les blés de l’Ukraine, flottaient dans le vent. Le soleil qui se levait y allumait des flammèches d’or. Quand il s’approcha pour l’enlacer, elle se détourna et s’enfuit, échappant à ses bras tendus. Puis elle s’arrêta net pour lui faire face de nouveau. Sa longue chevelure retombant sur son visage faisait comme un rideau qui le masquait à ses yeux.

    - Laisse-moi te regarder ! Implora-t-il

    Elle ne répondit pas mais obéissant à son injonction, elle releva ses cheveux des deux mains puis les laissa aussitôt retomber. Cette fraction de seconde lui suffit néanmoins pour entrevoir l’inimaginable vérité. Elle n’avait plus de visage ! Là où aurait dû briller ses magnifiques prunelles vertes, sourire sa bouche pulpeuse faite pour les baisers, pointer son nez mutin et son menton orgueilleux, il n’y avait plus qu’une surface plane et vide. Terriblement vide. Un vide qui le figea d’horreur, de désespoir et d’incrédulité, gelant le sang dans ses veines. Ce fut son propre hurlement qui le réveilla, un goût de cendre dans la bouche et un sentiment atroce d’échec fiché en plein cœur.

    Avant de partir, il alla voir Félie qu’il trouva pâle et défaite autant que lui. Avant même qu’elle n’ait prononcé le moindre mot, il sut ce qu’elle allait lui raconter.

    Rongée d’inquiétude elle lui parla du rêve qui l’avait secouée. À peu de choses près identique au sien, Mary, déshumanisée, sans visage, tournée vers elle. Il ne fut pas étonné d’apprendre que tous ceux qui avaient été proches de sa femme, normaux compris, avaient fait le même cauchemar. Tous y voyaient un mauvais présage. C’est donc profondément inquiets que les membres de l’expédition se mirent en route.

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  • Commentaires

    2
    Jeudi 8 Décembre 2022 à 15:11

    Là tu me fais peur !

    Bises

    1
    Jeudi 8 Décembre 2022 à 10:52

    On peut les comprendre !!! Amitiés, JB

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