• Quand l'amour défie le temps...

    Deux poèmes cette fois pour illustrer cela.

    *

    Le premier, écrit en avril 2021 pour répondre au thème "Symbiose" qu'Evy nous  proposait

    Symbiose (18/04-2021)

     

    Toi et moi en symbiose, telle est notre histoire !

    Ton cœur bat et mon cœur bat en rythme avec lui.

    Á ton âme vibrante est greffé mon esprit,

    Ensemble nous vivons jours gais et heures noires

     

    Quand je pleure mes pleurs en toi coulent en pluie.

    Tu jettes quelques mots et je finis ta phrase.

    Nos pensées se rejoignent, nous sommes en phase

    Unis par une belle et puissante alchimie.

     

    Si les ans ont terni les couleurs de l’extase

    Rien n’a usé l’amour qui à jamais nous lie !

    Pas même la vieillesse, cruelle ennemie.

    Le feu s’est fait plus doux mais toujours nous embrase.

     

    En nous voyant encore aller main dans la main

    « C’est incroyable ou faux ! » Pensent les incrédules.

    Cependant qu’oublieux du temps qui nous bouscule,

    Ensemble nous marchons sur le même chemin.

    ©A-M Lejeune

    ***

    Le deuxième plus récent d'octobre 2022 exprimait avec les mots choisis, de Ghislaine mon ressenti sur l'image qu'elle proposait à notre réflexion

     

    Atelier 199 du 10 octobre

    Ensemble (23/10/2022)

     

    A l’horizon pâlit le jour

    Vois, le soleil là- bas se couche

    Il ne faut pas que t’effarouche

    Le temps qui passe mon amour.

     

    Dans notre vie la pluie d’automne

    Rendra glissant notre chemin.

    Nous avancerons vers demain

    Goûtant ce que chaque heure donne.

     

    Je soulagerai tes douleurs

    Tu m’offriras ta bienveillance

    Et ton humour et ta patience

    Quand je serai de grise humeur.

     

    L’humilité, la compassion

    Nous aideront à nous comprendre

    Quand les années seront moins tendres,

    Lorsque s’éteindra la passion.

     

    Sur nous peut bien tomber la pluie,

    Couler le temps, hurler l’orage

    Nous braverons tous ses outrages

    Serrés sous un grand parapluie.

     ©A-M Lejeune

     

     

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  • Voici les fêtes de  Pâques  passées.

    Pâques, la chasse aux oeufs dans le jardin.... Mes petites filles excitées comme de jeunes moineaux sautillant partout pour trouver les trésors de friandises...

    Elles ont bien grandi mes petites-filles ! Elles ne chassent plus les chocolats déposés par les cloches...

    Elles ne me demandent plus de leur raconter de merveilleuses histoires inventées tout exprès pour elles, comme le faisait  notre frère aîné quand, inquiets pour plein de tristes raisons, nous refusions d'aller dormir.

    Pâques, ce temps béni de la joie, du retour à l'enfance, m'a ramenée Dieu sait pourquoi à ce poème écrit pour l'atelier 159 de mon  amie Ghislaine.

    L’enfant qui dort en moi (24/07/2021)

     

    Lorsque qu’un trop plein d’angoisse m’étouffe et me mine

    J’enfile un chemisier tout parsemé de fleurs

    Puis j’accroche à mon cœur, des rubans de couleur

    Alors je redeviens l’éternelle gamine

     

    Celle qui, en silence, dort dans ma mémoire,

    Blondinette aux yeux bleus dont le regard rêveur

    Ne reflétait encore que joie et douceur.

    Tu sais ce que je dis, toi qui connais l’histoire…

     

    Quand ils jouent les enfants ont un pouvoir immense

    D’une forêt ils font un royaume perdu,

    Peuplé de loups, de fées, de monstres farfelus…

    Ils y règnent vêtus d’armures d’innocence.

     

    Tu pourrais les y voir, sur leurs belles montures,

    Fabuleuses licornes ou fiers destriers,

    Parcourir au galop tous ces humbles sentiers,

    Invincibles héros en quête d’aventure.

     

    Ils sont reines et rois de palais de branchages,

    Courageux chevaliers aux genoux écorchés

    Belles au bois dormant aux vêtements tachés…

    Un monde dont les grands ont oublié l’usage

     

    Est-il vraiment si loin le pays des merveilles ?

    Alice, Cendrillon, Tom Sawyer, Peter Pan...

    Au fond de nous sommeille notre âme d’enfant.

    La mienne bien souvent, dans les bois se réveille…

    ©A-M Lejeune

     


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  • Le thème de ce défi  chez Evy, était "Le monde de l'au-delà"

    Devinerez-vous les  10 mots qu'il fallait placer ?

    ***

     

    L’eau de l’au-delà (10/05/2021)

     

    Ils ne font pas de bruit, les gens de l’au-delà

    C’est à peine s’ils troublent l’eau de notre vie

    Pour beaucoup ils ne sont que rêve et fantaisie

    Que s’inventent tous ceux qu’a brisés leur trépas.

     

    Ceux qui restent et pleurent, noyés de chagrin

    Refusant le départ jusqu’à la déchirure

    Refusant de la mort la cruelle morsure,

    Refusant jusqu’au bout d’écrire le mot « fin ».

     

    Ils guettent dans la nuit, les ombres disparues

    Attentifs, ils s’abiment dans un grand silence…

    Incapables de croire en l’éternelle absence,

    Ils attendent un signe descendant des nues.

     

    Enfer ou paradis, quel est cet au-delà,

    Flammes de la torture ou grand flot de lumière ?

    Qui les a emportés, insondable mystère

    Vers ce monde inconnu où se perdent leurs pas ?

     

    Ou vivent-ils en nous, dans les recoins secrets

    Où notre âme s’enfuit quand le sommeil arrive ?

    Par la grâce du rêve ils accostent nos rives

    Et d’un souffle d’un seul, effacent nos regrets

     

    C’est l’eau de l’au-delà qui les ramène à nous,

    Eternels passagers de nos voiliers nocturnes.

    Nul besoin de scruter les anneaux de Saturne !

    Attirés par l’amour, ils sont au rendez-vous

     

    Et cet amour les garde en nos cœurs à l’abri.

    L’au-delà est en nous, en cela je veux croire !

    Ils vivent à jamais au creux de nos mémoires

    Et ne meurent vraiment que lorsque vient l’oubli

     

    ©A-M Lejeune


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  • Composé pour un atelier de Ghislaine au mois d'août 2019.

    Le thème était musical avec ces mots à placer :Sonate, requiem, concerto, allegro, fugue, suite, ouverture, jouer...

    ***

    Rébellion (15-08-2019)

     

    Par une aurore étrange de brume voilée

    Les notes une à une se sont envolées.

    Une dernière fugue, un grand battement d’ailes

    Vers le ciel allegro, ont fui les sept rebelles.

     

    Le La fut le premier. C’est lui, haussant le ton

    Qui incita  les autres à la rébellion

    - Je ne supporte plus de faire l’ouverture

    La vie à la baguette est devenue trop dure !

     

    -Et nous donc, à ta suite, a renchéri le Do

    Nous sommes obligés de marquer le tempo

    -Arrête  dit le Ré, je crois que tu radotes

    A se la jouer râleur, on finit fausse note !

     

    Le Mi,le Fa, le Sol, n’osaient prendre parti,

    Ils attendaient du Si, qu’il donne son avis.

    Il hésita un peu, puis dit : « Adieu sonates,

    Symphonies, requiem, concertos et cantates…

     

    Et voilà, c’est fini, murmurent les soupirs

    Clé de Sol ou de Fa, n’ont plus rien à ouvrir !

    Sans notes,  la musique n’est plus que silence.

    Plus un seul chant d’oiseau, plus aucun pas de danse…

     

    Les partitions désertes gisent oubliées,

    Attendant  que reviennent les sept évadées.

    Je guette moi aussi le grand battement d’ailes

    Qui rythmera, joyeux, le retour des rebelles.

    ©A-M Lejeune

     


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  • Composé pour répondre au défi D'Evy N°306 dont le thème était "Simple bonheur"

    ***

    Le bonheur, simplement.(02/03/2021)

     

    Le plus grand des bonheurs, mais le plus simple aussi

    Tient en fait pour qui veut, en de petites choses,

    Un coucher de soleil, le parfum d’une rose,

    Les baisers d’une mère, un enfant qui sourit…

     

    Nul besoin de parade ou de fêtes grandioses,

    De palais fastueux ou de bijoux de prix…

    Un repas de famille, l’appel d’un ami,

    Parfois cela suffit pour que la joie explose.

     

    Le bonheur le plus simple ne fait pas de bruit

    Quand il vient doucement et dans le cœur se pose.

    Pour soulager les peines et les ecchymoses,

    Chassant d’un coup, d’un seul, les ombres de la nuit.

     

    Écoute sur la branche l’oiseau virtuose,

    Regarde ce bourgeon ! C’est l’hiver qui s’enfuit !

    Bientôt nous reviendra le joli temps des fruits

    Admire en ton jardin, la fleur à peine éclose !.

     

    Ne joue pas les jaloux ! Dis-toi que ce qui luit

    Souvent n’est qu’un veau d’or qu’à tes yeux on expose

    L’envie, ça ronge l’âme jusqu’à la nécrose.

    Qui de peu se contente, d’un rien s’enrichit 

    ©A-M Lejeune

     

     

     


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