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Voici le vent cornant novembre...
Brumes de Novembre
Les arbres grelottants au ciel tendent leurs branches
Que le vent de novembre finit d’effeuiller.
Larmes d’or et de rouille, leur chagrin s’épanche.
Mon cœur pleure avec eux. Vais-je encor m’endeuiller ?
La nature s’endort enveloppée de brume.
Sous ce linceul grisâtre estompant toute vie,
Le froid déjà s’installe et la terre s’enrhume.
Je marche emmitouflée dans ma mélancolie.
Au jardin, frissonnantes les ultimes roses
Capitulent vaincues avant que de faner.
Sous ce brouillard tenace qui sur tout se pose
Qu’il me semble assourdi l’appel de mon clocher !
On dirait que du Temps, la course est hésitante
Et même qu’aveuglé, il en est suspendu.
Je ne suis quant à moi qu’une ombre vacillante
Aussi tremblante et sombre que les arbres nus.
Je n’aime pas novembre au vent qui déshabille
Les forêts flamboyantes, les haies, les taillis.
Je hais cette saison voleuse qui resquille
Une à une les heures des beaux jours enfuis.
(novembre 2011)
Poème écrit après le décès de maman le 28 septembre de cette année-là
Extrait du recueil "De la source à la mer")
©A-M Lejeune
PS : Le titre de l'article est un tout petit bout d'un poème d'Emile Verhaeren que j'adore
"...Sur la bruyère longue infiniment
Voici le vent cornant novembre"
Tags : dérive des vers, poésie, novembre
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Commentaires
Bonjour ma douce amie
Grâce à ton beau commentaire
j'ai pu retrouver ton blog
(Je ne regardais plus mes emails)
Je t'ai mis dans mes favoris
c'est nouveau, avant je ne savais pas comment faire.
Moi aussi je te souhaite une bonne et heureuse année 2023
Que la santé et le succès t'accompagne chaque jour.
Je suis heureuse de te retrouver
j'ai beaucoup aimé ton poème sur novembre.
C'est sûr que ce mois-là est plus un mois de deuil
qu'un mois de bonheur, toute la nature meurt sous nos yeux
Je te souhaite une très bonne semaine
et là je vais en profiter pour visionner un peu ton blog !
Je t'embrasse, prends bien soin de toi
Jane
Coucou Anne Marie
Un poème triste sur l'automne de tes émotions.
Comme tu le sais les saisons doivent se faire
On n'a pas le choix à moins de faire comme les ours
Mais ce n'est pas gagné.
C'est très beau et en même temps mélancolique.
Merci pour ton amitié mon amie.
Bisous
Très beau poème plein de mélancolie !
Le vent d'Emile Verhaeren, je l'ai aussi appris à l'école.
Bon dimanche, pas venteux, mais pluvieux.
Un bien joli poème et avec ce vent dans mon île, un poème bien de saison, Miz Du....
Bises et bon samedi - Zaza
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Dimanche 6 Novembre 2022 à 00:17
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Coucou Anne Marie
Très beau poème même si on sait que pendant cette saison
beaucoup vont rejoindre l'autre monde.
bisous mon amie