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Chapitre 27
10 juin, Lille, 20h
Elle attendait Hubert. Il n’allait pas tarder à arriver avec un bouquet de roses rouges à la main. Rouge, la couleur de l’amour…Celle du sang aussi. Il était persuadé que ce soir serait le grand soir, celui où ils choisiraient ensemble la date de leur mariage. Quelle serait sa réaction quand elle lui annoncerait leur rupture ? Elle faisait les cents pas, guettant fébrilement le bruit de l’ascenseur. Elle avait demandé à Hawk de ne surtout pas intervenir pendant cette pénible confrontation. Car c’en serait une, elle en était sûre ! Hubert était son problème. Elle tenait à le régler seule.
Depuis qu’ils s’étaient quittés, quatre jours plus tôt, Hawk la « rejoignait » chaque nuit, projetant vers elle son corps astral ou visitant ses rêves. À présent toutefois, c’était avec son consentement. Au cours de ces fusions psychiques, ils faisaient l’amour de la même façon que sur la falaise. Ou encore, ils discutaient jusqu’à l’aube, faisant des projets d’avenir. Ces rencontres étaient parfois frustrantes mais aucun des deux ne pouvait se résoudre à s’en priver.
Sauf ce soir !
Se rendant aux raisons de Hawk qui l’enjoignait fermement de ne plus tergiverser avec son « fiancé », elle avait donc invité l’architecte à dîner. Entre-temps, elle avait prévenu Al et Surprise qu’elle reprenait le travail. Ensuite, elle avait appelé Félie pour lui faire part de ses nouvelles intentions.
En découvrant le visage de Fleur à côté de celui transfiguré de bonheur de sa mère, elle avait compris que cette dernière savait déjà tout. Elle en rougit. Imaginer que la sœur jumelle de Hawk - désormais en effet elle connaissait leurs véritables liens et ne considérait plus la jolie Mu comme une rivale - imaginer donc, que Fleur pouvait deviner sans mal, visualiser même, l’intimité de ses relations avec son frère ! À voir son air mutin, elle en avait même sûrement parlé avec Félie !
« Ma chère Mary, détrompe-toi, je n’ai rien visualisé du tout ! Mais avoue que ton air béat en laisse deviner plus que tu n’as besoin d’en dire ! » Lui lança mentalement celle qui se considérait déjà comme sa belle-sœur. Et elle « l’entendit » aussi clairement que si Fleur avait été tout près d’elle. Tout comme elle entendit clairement les pensées exubérantes et soulagées de sa mère tandis qu’elles se parlaient de tout et de rien de façon tout à fait naturelle.
À 20h30, Hubert était là, ponctuel comme à son habitude. Elle le regarda s’avancer vers elle, les mots d’amour aux lèvres et le bouquet de roses à la main. Le cœur soulevé, elle eut honte de ce qu’elle s’apprêtait à lui faire. Elle se sentait l’âme du bourreau face à cette innocente et ignorante victime. C’était un rude coup-bas qu’elle allait lui porter, elle le savait bien ! Il posa les fleurs sur le guéridon de l’entrée et s’approcha d’elle, les bras tendus, pour un fougueux baiser de bienvenue.
- Bonsoir ma chérie…
Encore à deux pas d’elle, il fut stoppé net dans son élan par l’air sombre et déterminé qu’elle affichait soudain. L’inquiétude effaça son sourire heureux. Cette attitude réfrigérante ne présageait rien de bon. Il sentait confusément que quelque chose ne tournait pas rond dans leurs retrouvailles.
Elle le prit par la main l’emmenant au salon où elle le fit asseoir. Il se laissa faire, interloqué. Quant à elle, elle préférait rester debout, loin de lui. Elle trancha dans le vif avant de perdre tout courage devant son air désarçonné :
- Hubert, je ne t’épouserai pas !
Voilà, c’était dit !
Il demeura quelques secondes abasourdi, incrédule puis il se leva d’un bond et l’emprisonna entre ses bras avec l’énergie du désespoir.
- Tu divagues Anne ! Ou alors c’est une blague hein ! C’est ça, c’est une blague ma chérie ! Tu me fais marcher !
Coincée contre son torse, elle étouffait.
- Lâche-moi s’il te plaît, je vais t’expliquer.
Il ne la lâcha pas, resserrant au contraire son étreinte.
- M’expliquer quoi ? Que c’est un coup monté entre Al, Surprise et toi ? Où sont-ils d’ailleurs ces deux farceurs ? Sûrement cachés dans ta chambre en train de se marrer non ?
- Hubert ! Il n’y a que toi et moi ici, et ça n’a rien d’une blague, crois-moi, je t’en prie ! Je ne peux pas t’épouser ! Je n’en ai pas le droit !
- Tu es folle ! Arrête tout de suite ces conneries ! Rappelle-toi ! On doit décider de la date ! Ce soir !
Il commençait à perdre son flegme légendaire. Il avait pâli sous son hâle. Ses yeux noisette qui s’étaient assombris, témoignaient de la colère qui le gagnait, effaçant d’un coup l’homme doux et attentionné. Déjà, il était méconnaissable.
Cette facette de son caractère qu’il ne lui avait encore jamais montrée, lui faisait craindre le pire pour la suite de ses aveux. Mais il était trop tard pour revenir en arrière. Elle reprit :
- Lâche- moi Hubert, tu me fais mal !
Il obéit enfin et se recula. Il serrait les poings, tentant de se reprendre. Elle voyait bien que cela lui était difficile.
- Bon vas-y ! Explique-moi donc en quel honneur d’un seul coup d’un seul, tu n’aurais plus le droit de te marier avec moi ! C’est quoi le truc ? Tu es déjà mariée en secret, tu as une tare cachée ? Tu es schizophrène ? Anormale ?
« Si tu savais … »
- Excuse-moi, je dis n’importe quoi ! Mais bon Dieu, parle à la fin ! C’est de ma faute ? J’ai fait quelque chose qui t’a déplu ? Ou alors c’est parce que je suis trop souvent parti ? Moi aussi je le déplore mais c’est mon boulot qui veut çà ! Quand nous serons mariés, je ralentirai, je te le promets !
Contre toute attente, sa colère était tombée. Il se raccrochait à des explications plausibles pour lui. Elle ne pouvait le laisser s’embourber d’avantage.
- Tu n’y es pour rien Hubert ! C’est moi la seule coupable ! J’ai énormément d’amitié pour toi, de l’affection même mais je ne t’aime pas ! Pas comme tu le voudrais en tous cas !
- Et tu te serais rendu compte de ça seulement aujourd’hui ?
La colère remontait. Elle se lança.
- J’ai essayé Hubert, je te le jure. J’ai essayé de t’aimer comme tu le mérites. Je n’ai pas pu. Je me suis trompée, je t’ai trompé et je m’en veux terriblement pour ça ! Pardonne-moi, je t’en prie !
Elle savait exactement ce qu’il allait dire. Elle ne pouvait lui en vouloir, c’était tellement vrai ! Et pour lui, cela rendait les choses plus faciles. Non pas acceptables mais du moins compréhensibles. Elle l’avait trompé ! Il prenait cette affirmation au pied de la lettre sans savoir pourtant, que c’était la pure vérité.
- Quand ? C’est l’autre, c’est çà ? Il est revenu et tu… Je ne peux pas croire que tu nous aies fait çà ! Pas toi Mary-Anne ! Tu n’as pas profité de mon absence pour…
Que lui dire puisque c’était vrai ! Tout était vrai. Elle avait rompu ses promesses envers cet homme intègre…
- Hubert… je…
- Tais-toi ! Quel con je fais, putain ! Je me suis fait avoir comme un bleu ! Je t’ai respectée, tu as accepté tous mes cadeaux et dès que j’avais le dos tourné, tu t’envoyais en l’air avec ce type hein ?
Il se sentait bafoué, humilié pour la deuxième fois.
- Tu as bien dû rigoler pas vrai. Pauvre crétin que je suis ! Moi je t’offre des fleurs, du parfum, je te sors, je te sers de chauffeur gratis et lui il te baise ! C’est équitable non ?
- Hubert… laisse-moi t’ex….
- Rien ! Tu ne m’expliques plus rien. Pas la peine, j’ai compris ! Tu ne vaux pas mieux que cette garce qui n’en voulait qu’à mon fric et à ma particule !
Sous la colère qui enflait, elle sentait sa douleur et elle avait presque aussi mal que lui. Tellement mal qu’elle n’eut pas le temps de capter ses intentions. En une seconde, l’homme ridiculisé se mua en fauve. Il l’empoigna férocement et l’embrassa avec sauvagerie, écrasant ses lèvres, les mordant pour la forcer à les ouvrir, exigeant d’elle une réponse.
Trop choquée pour réagir, elle sentit le sang s’écouler de sa bouche meurtrie qu’il avait abandonnée pour son cou. Il la tenait d’une main tandis que de l’autre, il relevait sa jupe, agrippait ses fesses, la plaquait brutalement contre son sexe érigé. Il tira sur l’élastique de son slip, l’arracha d’un coup. Le fin tissu ne résista pas.
- Je vais te baiser salope ! Rugissait-il au comble de la fureur. Tu es à moi ! J’ai bien le droit de prendre ce qui m’appartient non !
Mon dieu ! Il allait la violer ! Cet homme-là n’était plus Jean-Hubert du Mercy de Combarant. Sa noblesse volait en éclats meurtriers. C’était un fou furieux dont la force était décuplée par la rancœur et par la rage. Il s’attaquait à ses vêtements. Tous les boutons de son chemisier avaient sauté et sa jupe déchirée gisait à ses pieds. Déjà, un genou résolu lui écartait les cuisses tandis que des dents cruelles mordaient ses seins dénudés.
« Mary ! » Hurla Hawk à l’orée de sa conscience défaillante.
Elle sortit enfin de l’espèce de torpeur qui l’avait envahie lui ôtant tous ses moyens. Elle se vit, dénudée, violentée par une brute sauvage… Alors elle commença à se débattre. Elle griffait cet homme qu’elle ne connaissait plus, le frappait sur le torse de toute la force de ses poings mais chaque coup redoublait la violence et la détermination de son agresseur. Elle essaya encore de le repousser. De le raisonner aussi.
- Arrête Hubert ! Tu es fou ! Tu me fais mal ! Arrête, je t’en supplie !
Mais il ne l’écoutait pas. Plus rien ne subsistait du délicieux cavalier, du parfait homme du monde qui l’avait courtisée et c’était sa faute ! Elle était effondrée, incapable de se défendre contre la bête féroce qu’était devenue Jean-Hubert. Un animal enragé, totalement soumis à la haine et au désir de vengeance.
« Mary nom de Dieu ! Sers-toi du Pouvoir ! Je t’en prie mon amour, fais-le ! »
Entre ses seins nus, bien visible, le pendentif devint chaud, puis brûlant, attirant l’attention du forcené qui les malmenait sans écouter les supplications de sa victime. Il la relâcha soudain non sans avoir arraché le bijou de son cou. Il le brandit sous son nez, accusateur.
- C’est ton amant qui te l’a offert pas vrai ? C’est mieux que ma bague de fiançailles hein ? Tu ne la portes déjà plus ! Pas assez bien pour toi sans doute ? Tu avais bien préparé ton coup ! Ça t’amusait de jouer les oies blanches pendant que tu baisais avec cette ordure ? Tu lui montrais mes cadeaux en te marrant ?
- Rends-le-moi Hubert ! C’est ma mère qui me l’a offert, je te jure !
Il la gifla en pleine figure.
- Assez de mensonges ! Quand te l’a-t-il donné hein? Après que tu aies couché avec lui sûrement ! Avoue !
Complètement étourdie par la violence de ce qu’elle venait de subir, Mary ne pensait même pas à se rhabiller. Nue, contusionnée de partout, une main sur sa joue rouge, la lèvre inférieure gonflée à cause de la morsure qu’il lui avait infligée en l’embrassant, ses cheveux défaits croulant en vagues dorées jusqu’à ses reins, ses magnifiques yeux aux reflets émeraude brillants de larmes retenues, elle était à la fois superbe et vulnérable.
Ce fut cette vision qui le dégrisa brutalement et complètement. Seigneur ! Qu’avait-il fait ? Comment avait-il pu…Rien ne pouvait justifier un comportement aussi bestial. Rien ! Pas même le fait qu’elle l’ait trompé. La colère oui ! Mais ce crime qu’il avait failli commettre sur elle ! Jamais il ne se le pardonnerait ! Le pendentif toujours à la main, il s’écroula sur le canapé pas loin de fondre en larmes, écrasé de remords et de honte.
Le temps qu’avaient duré ses réflexions, Mary avait enfilé une robe de chambre sur sa peau frissonnante, les pans biens resserrés sur ses blessures.
- Tu n’as rien à te pardonner Hubert !
Il l’aimait ! Ô oui ! Il l’aimait encore ! Mais elle l’avait trahi bordel ! Après tout ce qu’il avait fait pour elle, après les promesses d’amour éternel et de mariage qu’ils avaient échangées, elle en avait choisi un autre.
« L’autre », celui qui lui avait fait tant de mal à l’en croire. Elle lui avait menti !
- C’est vrai ! Je l’avoue, je t’ai menti et pas seulement à toi d’ailleurs ! Mais pas pour les promesses de mariage ! À ce moment-là, j’étais sincère. Je voulais faire ton bonheur, oublier « l’autre » comme tu l’appelles, me donner une chance d’apprendre à t’aimer. Nous donner une chance ! Je voulais oublier qui j’étais et ce que j’étais. Je te jure que si je t’avais épousé, quoi qu’il m’en coûte, je ne t’aurais jamais trahi, tu dois me croire !
Relevant la tête qu’il avait mise dans ses mains, il la regarda interloqué. Il n’avait fait que penser, il n’avait rien dit tout haut, ça, il en était sûr ! Et voilà qu’elle lui répondait comme si… Diable ! Qu’est-ce que… Qui elle était…Ce qu’elle était …Qu’est-ce que ça voulait dire ?
- Du calme Hubert ! Je vais te parler de ça aussi… Entre autres choses… Mais d’abord, s’il te plaît, rends- moi mon pendentif.
- Et si je ne veux pas !
Avant qu’il n’ait eu le temps de prendre conscience de ce qu’elle faisait, le bijou quitta sa main et s’envola vers elle. Mollement, comme une feuille morte, il se déposa dans sa paume tendue.
- Diable ! Fit-il encore, estomaqué.
- Regarde-moi Hubert ! Surtout, n’aie pas peur ! Ce que j’ai à te dire est trop long et trop difficile à expliquer de vive voix.
- Et comment comptes-tu…
- Fais ce que je te demande et surtout fais-moi confiance aussi ! Je vais t’apprendre tout ce que tu veux savoir, ce que tu dois savoir. Ensuite, tu pourras prendre ta décision en toute connaissance de cause !
- Quelle décision ?
- Hubert ! Par pitié, tais-toi et écoute !
Elle se plaça face à lui, les enveloppa tous deux d’un halo bleu. Le fixant alors droit dans les yeux, elle pénétra d’un seul coup dans les méandres de son esprit et se lança. Subjugué, il ne put résister à cette invasion. Elle lui dévoila alors tous ses secrets les mieux gardés, de son amour pour Hawk à leur appartenance à tous deux au mouvement que pourchassaient activement les autorités gouvernementales. Elle lui parla des pouvoirs qui étaient les leurs et dont il n’avait eu qu’un tout petit aperçu. Elle avoua tout lui redisant son espoir de n’être pas rejetée de lui maintenant qu’il savait. Puis elle le libéra.
Accablé, plus blanc qu’un linge, il secouait la tête comme étourdi mais il ne se rua ni vers la porte pour s’enfuir, ni vers le visiophone pour la dénoncer séance tenante. Peut-être avait-il soudainement conscience qu’elle était capable de l’en empêcher ?
- Tu ne me ferais pas de mal, n’est-ce pas Mary-Anne ?
- Il semble bien que toi aussi tu sois capable de lire en moi, pas vrai ?
- J’ai peine à croire que tu sois l’un de ces…
- Je ne suis pas un monstre. Eux non plus ! Nous sommes juste différents ! Est- ce un crime ?
- Non ! Évidemment non ! Mais tout de même, c’est énorme ! Quand je pense que nous aurions pu nous marier et…
- Fabriquer ensemble d’horribles petits monstres à mon image ? Hubert ! Je sais ce que tu penses, rappelle-toi !
- Je me rappelle surtout que je suis en train de discuter avec une « Élue », c’est bien ça ? D’un tas de choses plus extraordinaires et incroyables les unes que les autres ! Tu fais voler les objets, tu lis dans les esprits ! Bon sang ! Depuis combien de temps lis-tu en moi ?
- Et bien… À vrai dire Depuis le début !
Il rougit en se souvenant des pensées très osées qu’il avait eues dès qu’il l’avait vue, la première fois. Elle ne releva pas.
- Si je comprends bien, tu es…
- Pas anormale non plus. Voyons Hubert, tu es trop intelligent pour penser de cette façon ! Vas-tu me dénoncer ?
- Ne lis-tu plus en moi ? Non, je ne vais pas me précipiter au premier poste de police en sortant d’ici ! Je ne suis pas un délateur et puis n’oublie pas que je…Je t’aime encore ! Comment-pourrais-je te faire çà ? Tu as sauvé Surprise et son bébé or, Al ne t’a pas trahie lui ! Tu sais, Je me rends bien compte qu’on nous ment. Tout à l’heure, tu aurais pu me repousser facilement et tu ne l’as pas fait. Toi, je suis sûre que tu es incapable de te servir de tes … dons pour faire le mal mais lui…
- Bien qu'il ne soit pas là, il aurait pu intervenir, crois-moi et il ne l’a pas fait ! Aucun d’entre eux ne s’est jamais servi de ses pouvoirs pour faire du mal ! Tu me crois ?
- …Oui !
Son hésitation avait été quasi imperceptible mais pas pour Mary. Elle la comprenait. Elle comprenait qu’il ne soit pas encore tout à fait prêt à admettre cette terrible vérité : la femme qu’il avouait aimer encore était anormale. Car c’est ce qu’elle était et resterait encore longtemps pour lui, une anormale.
- Que vas-tu faire ?
- Pour l’instant, partir. Je ne te trahirai pas, je te le jure. Mais crois-moi, rester une seconde de plus en ta présence me ferait trop souffrir. J’ai tant espéré de notre amour Anne ! Quand j’aurai assumé tout ce que tu viens de me révéler, j’espère que tu accepteras de me revoir et de m’en dire plus sur ces… Mutants, ces Mus, comme tu dis et sur ce Hawk qui t’a volée à moi.
- Bien sûr et merci Hubert !
Après son départ, elle s’écroula sur le canapé, toute tension retombée. Alors elle se mit à pleurer à gros sanglots incontrôlables. Presque aussitôt, Hawk fut là, sous sa forme astrale. C’était mieux que rien. Il l’enveloppa de sa tendresse et de son amour. Il avait eu si peur pour elle qu’il avait failli plus d’une fois rompre sa promesse de ne pas intervenir. Ce brave type transformé en cinglé par jalousie, ça aurait pu être lui. N’avait-il pas bouilli de rage et de douleur lorsque Mary, sa Mary, avait été sur le point de succomber au désir d’Hubert ?
Tags : septième, rassemblement, chapitre 27, Huber, aveux, rupture, colère, violence
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Commentaires
J'ai lu le précédent et ce chapitre, j'avais du retard.
J'apprécie toujours autant !
Bises.