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Elle me parle, mon amie la Lune...
NuitLe soleil lentement descend vers la colline,Il embrase le ciel dont la nue s’illumine.Déjà l’ombre s’étend. Un grand chêne dessineSes branches torturées dans le jour qui décline.De la lune Pierrot sourit à Colombine.Les oiseaux se sont tus dans les arbres blottis.Plus un froissement d’ailes, presque plus de bruit.Comme pour respecter le calme de la nuit,Le monde tout entier semble s’être endormi.De la lune Pierrot à sa belle sourit.Solitaire une chouette joue les noctambules,Elle s’envole en chasse et longuement ululeMais rien ne peut troubler l’araignée funambule.Au loin dans le clocher, le temps tintinnabuleDe la lune Pierrot à sa mie fait des bulles.On pourrait pour un peu, dans le silence lourd,Entendre des amants les murmures d’amourOu bien le boulanger s’activant à son four.La lune fatiguée se drape de velours.Colombine et Pierrot s’endorment à leur tour.29/02/2016Extrait du recueil :"dérive des vers"photo personnelle(2010-Barrême-Haute-Provence)
Tags : poème, ancien, recueil, dérive, vers, Lune
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Commentaires
Quelle poésie talentueuse ma copine..
A lune pleine, jamais je ne dors,
elle me couvre de pensées d'ors,
Me pousse à écrire encore,
s'empare de mon corps,
en fait son trésor.
A la lune pleine; jamais je ne dors...
Toi elle te parle bien, moi quand elle est pleine, elle m'empêche de dormir.
Je la trouve belle quand même,
bises.
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Bonjour Anne-Marie,
Mille bravos pour ce SUPERBE poème !!!! Bon lundi. Gros bisous ♥