• Dédicace pour Jill Bill qui m'a écrit en commentaire qu'étant petite elle préférait qu'on lui raconte des histoires plutôt que de les lire. Et une autre dédicace pour Ghislaine qui sort à peine d'un variant de ce maudit Covid, parce que cette histoire a été écrite pendant le confinement 

    ***

    -S’il te plaît mamie, tu veux bien me lire une histoire sans livre ! Demande le petit garçon.

    Il est assis dans son lit, adossé à deux gros oreillers, sa tablette posée sur les genoux. Dans la petite fenêtre, sa grand-mère le regarde, les yeux débordant d’amour.

    -Léo mon trésor, il se fait tard, tu devrais dormir ! Tu as école demain !

    -Je sais mamie mais j’y arrive pas !

    -Et pourquoi donc mon petit chat ?

    -Ben… tu sais bien …Le virus, le masque, le confinement… toi si loin … Tu me manques tellement mamie !

    - Toi aussi tu me manques mon cœur ! Et Lola aussi ! Sans parler de mon fils et de ta maman qui est comme une fille pour moi, tu le sais ! Mais tout ça finira et nous nous reverrons bientôt, il faut y croire !

    -J’essaie Mamie, mais c’est dur ! C’est si long sans te voir !

    Sur l’écran, le visage de Mamie Madeleine s’est un peu crispé. Il lui semble même avoir vu deux larmes couler…une pour chaque joue de sa grand-mère adorée. Il l’imagine, là-bas, à près de 800 km de lui, si seule dans sa grande maison depuis que papy est parti, il y a déjà un an de ça ! Il se sent mal d’un seul coup ! Il se sent égoïste aussi. Lui, il a papa, maman et Lola, sa chipie de grande sœur. Il l’aime, même si elle passe son temps à le traiter de bébé du haut de ses 14 ans.

    - Et toi ? Ça va maminou ?

    -T’inquiète, mon chéri ! Je ne suis pas si seule tu sais ! Il y a mes vieux amis que j’ai la chance de croiser quand je fais les courses. On s’est donné le mot pour les faire le même jour à la même heure ! Malin pas vrai ?

    - Très ! Tu mets bien ton masque hein !

    - Bien sûr ! Tu me connais ! Sage et obéissante ta mamie !

    - Arrête de me faire rire ! Toi ? Obéissante ? C’est que t’as rudement changé alors !

    -Ohhh le coquin ! Oser dire des trucs pareils à ta grand-mère ! Tu n’as pas honte ? Mais là, promis, je fais tout comme il faut !

    - T’as intérêt !

    -Ainsi mon Léo, tu aimes toujours mes histoires sans livre ? Je ne croyais pas que ça t’intéressait encore ! C’est bien 11 ans que tu viens d’avoir ?

    -Ben oui ! Tu sais bien ! Même que…

    -Je n’étais pas là pour te souhaiter ton anniversaire, comme tous les ans ! Mais tu as bien reçu mon cadeau je vois !

    - Ouais ! Super la tablette Mamie ! Même si papa et maman n’étaient pas trop d’accord ! T’es bien trop jeune qu’ils disaient ! Mais ils disent plus ça aujourd’hui ! !

    -Je me doute ! C’est tellement pratique ces trucs-là ! On peut se voir, se parler et même trinquer ensemble ! C’est chouette !

    -Et tu vas pouvoir me lire une histoire sans livre, comme avant ! J’adorais ça quand on passait les vacances chez toi. Tu montais nous dire bonne nuit. Je te réclamais une histoire… Même que Lola venait nous rejoindre dans ma chambre. Tu prenais un de nos livres préférés et tu lisais...

    - Je vous en ai lu des « Petit lapin blanc », des « Petit ours brun » et compagnie ! Et Hansel et Gretel que vous vouliez toujours et qui faisait pleurer ta sœur !

    -Mais ce qu’on préférait tous les deux, c’était les histoires sans livre que tu inventais pour nous ! On était toujours dedans et on avait le droit de rajouter des choses de nous ! C’était marrant ! Je me souviens de « Cloup-Cloup, la grenouille qui chaque soir pleurait toute seule dans sa mare. Puis un jour, elle l’a quittée pour rejoindre l’étang et se marier avec un gentil crapaud !

    -Ça me touche que tu te rappelles tout ça mon Léo ! Et si pour une fois, c’est toi qui me lisais une histoire sans livre ? Je suis sûre que tu sauras le faire ! Tu avais toujours plein d’idées ! Tu étais très malin pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible ! Alors, tu racontes ?

    - Bon, d’accord Mamie. J’y vais…

    « Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Léo. Il avait 5 ans et il avait plein plein de peurs. Mais il n’en parlait jamais, parce qu’il avait peur qu’on se moque de lui ! Surtout sa grande sœur Lola qui avait 8 ans. Elle se croyait grande et elle passait son temps à traiter son petit frère de bébé.

    Léo avait peur du noir, de l’orage, des araignées. Et même des souris. C’est pourtant petit et pas méchant les souris ! Mais sa plus plus grande peur, c’était que ses parents l’abandonnent un jour, comme le faisaient les parents d’Hansel et Gretel dans le livre que lui lisait Mamie Madeleine quand il allait en vacances chez elle, avec sa sœur. Cette histoire -là faisait pleurer Lola. Mais à lui, elle faisait si peur qu’après l’avoir entendue il avait du mal à s’endormir. Et quand il y arrivait, il faisait toujours le même cauchemar. Papa perdait son travail, maman n’avait plus assez d’argent pour acheter à manger. Alors tous les deux, ils décidaient d’abandonner leurs enfants au cours d’une promenade du dimanche. Ils arrivaient dans le bois et là, Léo s’apercevait qu’il était plus grand et plus sombre que celui où ils avaient l’habitude de se rendre en famille. Ils commençaient à se promener. Papa et maman les laissaient marcher devant. Ils marchaient, marchaient sur le sentier entre les grands arbres menaçants. Soudain, Léo se retournait… Ses parents n’étaient plus là. Lola avait disparu aussi sans qu’il s’en rende compte. Il était seul perdu, abandonné… Il se mettait alors à pleurer en se disant qu’il aurait dû semer les petits cailloux blancs dont il avait rempli ses poches. Mais il avait oublié .

    A ce moment -là, il se réveillait en larmes. Voilà pourquoi il avait commencé à refuser l’histoire de Hansel et Gretel. Il disait que c’était pour pas faire pleurer Lola. A la place, il avait demandé à Mamie de leur lire une histoire sans livre. Ça l’avait beaucoup amusée. Elle avait dit qu’on ne pouvait pas lire sans livre. Mais Léo avait insisté. Il avait expliqué à Mamie que lire une histoire sans livre, ça voulait dire qu’on la raconte en l’inventant au fur et à mesure. Il avait dit aussi que ce serait chouette si Lola et lui pouvaient l’aider à raconter.

    C’est comme ça qu’était nées les histoires sans livre, où lui et sa sœur étaient des héros, prince, princesse, fée et magicien qui vivaient de merveilleuses aventures, où aucun parent n’abandonne ses enfants dans une forêt, où les souris et les araignées sont de gentils monstres, où le noir scintille de milliards de lumières, où l’orage ne fait que des éclairs magnifiques mais aucun bruit, et où les cailloux qu’un petit garçon met dans ses poches, ne sont que des trésors fabuleux.

    Léo en a un coffre rempli. Un jour, il les offrira à sa mamie chérie pour la remercier d’avoir fait fuir les cauchemars avec ses merveilleuses histoires sans livre. »

    - Alors maminou, elle t’a plu mon histoire ?

    -Elle est magique mon petit prince ! Je suis sûre que grâce à toi, je vais faire de très beaux rêves ! Et toi ? Tu vas pouvoir dormir maintenant ?

    -Oui mamie ! Je me sens mieux ! C’est exactement comme si tu étais près de moi, comme avant. Je t’aime !

    -Je t’aime trésor ! Dors bien ! Et c’est quand tu veux pour une autre histoire sans livre. Bisous mon Léo !

    -Bisous maminou ! Dors bien !

    8-12-2020

    ©A-M Lejeune

     


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  • Petit Chat

    Les chats font partie de ma vie depuis toujours

    Nous en avons quatre à la maison

    Enfin nous en avions quatre il y a deux jours quand Cravate a disparu. Nous l'avons appelé, cherché dans le quartier, guetté  son retour la boule au ventre. Sans résultat !

    Ce matin, Cravate n'est pas rentré.

    Notre fils  l'avait recueilli, sale, maigre à faire peur, craintif et l'avait baptisé "Cravate" parce qu'il en a une  toute blanche. Mais nous l'appelons affectueusement  "Petit Chat" parce qu'il n'est pas de la race des gros chats et que de surcroît, c'est le dernier arrivé chez les chats de notre fils, avec Pelote et Bobine. C'est aussi le seul mâle parmi les quatre.

    Ils ont débarqué chez nous après son divorce. Il n'avait plus que ses chats ! Tous ils ont appris à cohabiter avec notre Mistic. Pas de bagarre entre ces quatre là. Un feulement de mise en garde, un petit coup de patte de temps en temps et c'est tout !

    Cravate s'entend particulièrement bien avec Mistic, ce sont les deux "noirauds". Depuis hier, Mistic erre comme une âme en peine. elle rentre , elle sort, renifle partout.  Elle cherche "Petit Chat". Je sens bien que son petit copain lui manque.

    Chaque heure qui passe voit s'amenuiser l'espoir de le revoir. Cravate est aussi frileux que craintif. Il ne reste jamais longtemps dehors quand vient la saison où nous gardons les portes fermées. En fait, il a vraiment peur de rester "enfermé" dehors !

    Même aux beaux jours, quand il sort et que nous fermons la porte derrière lui, il s'empresse de revenir. Il regarde si nous allons venir lui ouvrir et quand il constate que nous le faisons, il file ce coquin ! Je pense que ça le rassure de voir que nous accourons dès qu'il gratte à la vitre. Il peut faire ça trois ou quatre fois d'affilée  tellement il a peur qu'on le laisse dehors ! Voilà pourquoi je crains si fort qu'il ne revienne pas !

    Mn coeur saigne. Je retiens difficilement mes larmes.

    Je n'y peux rien, je suis comme ça ! Quand Newton, notre premier chat, est mort, je suis restée inconsolable très longtemps. Lui, il avait la leucose des chats et nous avons dû le faire piquer.

    Tout le monde pleurait à la maison ! Mon mari avait juré que nous n'en aurions plus ! Trop de chagrin quand ils s'en vont ! Puis nous avons eu Mistic, un cadeau de notre fils et de notre ex belle-fille.

    Cravate, Bobine et Pelote ne sont pas à nous mais ils vivent chez nous et font partie de la famille si on peut dire ça comme ça ! Nous aimons les chats et à leur façon, ils nous le rendent bien.

    Reviens Cravate-Petit Chat !

    Et si le pire t'est arrivé, petit coeur d'amour, repose en paix au paradis des chats

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  •  A vous mes amies et amis qui aimez écrire, Je rappelle à votre bon souvenir ces particularités qui parfois nous interpellent , nous agacent ou nous amusent mais qui font aussi la richesse de notre langue : 

    - Le plus long mot palindrome de la langue française est "ressasser". C'est-à-dire qu'il se lit dans les deux sens.

    - "Institutionnalisation" est le plus long lipogramme en "e". C'est-à-dire qu'il ne comporte aucun "e"

    - L'anagramme de "guérison" est "soigneur". C'est- à -dire que les deux mots comprennent les mêmes lettres.

    - "Endolori" est l'anagramme de son antonyme "indolore", ce qui est paradoxal.

    - "Squelette" est le seul mot masculin qui se finit en "ette".

    - "" est le seul mot contenant un "u" avec un accent grave. Il a aussi une touche de clavier pour lui seul.

    - Le mot "simple" ne rime avec aucun autre mot. Tout comme "triomphe", "quatorze", "quinze", "pauvre", "meurtre", "monstre", "belge", "goinfre" ou "larve".

    - "Délice", "amour" et "orgue ont la particularité d'être de genre masculin au singulier et ils passent au féminin à la forme pluriel. Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l'amour au pluriel. C'est ainsi !

    - « Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x] .- "oiseau" est aussi le plus petit mot de la langue française qui contient toutes les voyelles.

    ***

    Le mot « simple » ne rime avec aucun autre mot. Tout comme « triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « meurtre , « monstre », « belge », « goinfre » ou « larve ». Ce passage en particulier; n'est pas le plus simple, pour qui aime les rimes, que les vers soient de douze, quatorze ou quinze pieds ! Ces monstres de mots qui font de moi, poète à mes heures et goinfre de rimes les plus riches possibles, une pauvre larve privée de sa nourriture, ces mots-là donc, me donneraient presque des envies de meurtre, contre eux et eux seuls bien sûr ! Plus aucun mot qui n'aurait sa rime. Ce serait mon triomphe ! Le mien et celui de tout poète qui se respecte, qu'il soit français, belge ou québécois, pour ne nommer que ces francophones avérés.


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  • C'était un lundi ordinaire pour deux retraités qui profitent du moindre jour de soleil pour aller se balader. Un lundi de septembre pour être exact parce que nous nous promenons plutôt hors vacances scolaires. Tout comme nous choisissons les journées où les enfants sont en classe. En conséquence de quoi, pas de mercredi, de samedi ou de dimanche pour nos options sorties. La forêt, la nature, les petits oiseaux...Le calme quoi, voilà ce que nous apprécions !

    C'était donc un lundi de septembre ensoleillé. Nous étions en voiture, sur le retour, fatigués mais heureux d'avoir pu marcher tout notre soûl au milieu des bois. Une de nos promenades préférées à seulement 20 bornes de chez nous. La voiture aurait pu faire le chemin toute seule. Nous traversions le premier village quand le seul feu sur l'unique passage pour piétons, se mit au rouge ! Je l'aurais parié ! Et il était long ce foutu feu ! Devant la porte de sa maison, debout, les bras le long du corps, immobile, un homme regardait vers nous. Du moins, je le supposais car des lunettes de soleil aux verres d'un noir opaque nous cachaient ses yeux. Il était vêtu d'une salopette bleue canard sur un tee-shirt blanc. Sur sa tête était vissée bien droite une casquette à longue visière du même bleu que la salopette. Un homme ordinaire que je n'aurais jamais remarqué sans ce feu rouge qui s'éternisait. Pourquoi avais je la sensation qu'il ne me quittait pas du regard ? Le feu repassa au vert. Nous reprîmes notre route. Je me retournai. Sur le trottoir, l'homme à la salopette n'avait pas bougé.

    Le temps était en train de changer. Une petite bruine brouillait la visibilité. Le deuxième village sur notre parcours semblait noyé, comme estompé sous ce fin crachin d'automne. Et paf ! L'unique feu rouge était encore pour nous. Je tournai machinalement la tête vers le trottoir de mon côté. Je sentais, comme s'il m'avait touchée, le poids d'un regard sur moi. Un homme se tenait debout, hiératique, devant la porte du bistrot, indifférent aux piétons qui se pressaient pour rentrer se mettre à l'abri. Rien d'anormal là dedans, si ce n'est qu'en dépit de la pluie, il était en tee-shirt blanc, salopette et casquette bleu-canard et que ses yeux inquisiteurs, étaient masqués par des verres solaires d'un noir opaque. Ce type était la copie conforme de cet autre croisé dans le village précédent. Pure coïncidence me direz-vous ! Certes, c'était peut-être tout simplement le frère jumeau du premier. Les deux villages ne sont pas très éloignés l'un de l'autre, 3 ou 4 kilomètres au plus. Je sais que bien souvent, sans se concerter, les jumeaux s'habillent de la même façon et que beaucoup d'entre eux ne vivent pas très loin l'un de l'autre, pourtant quelque chose me soufflait que c'était fort peu probable que ces deux hommes -là soient frères.  Oui, je sais, j'ai une imagination débordante ! Pour autant, j'étais sûre de ne pas me tromper ! Je n'osais parler à mon mari de cette troublante similitude, il se serait moqué de moi !

    Ma légitime stupéfaction atteignit son comble quand nous arrivâmes dans notre petit patelin tranquille. Nouveau feu rouge, nouvelle sensation troublante d'un regard qui me scrute. Le cœur battant, je tournai la tête vers la source presque gênante de cette sensation. L'exact sosie au détail vestimentaire près des deux autres , se tenait debout, aussi immobile qu'une statue sur le trottoir et il me regardait. La pluie à présent, tombait drue, or cet homme n'avait même pas l'air mouillé au contraire des passants surpris par l'averse. "Trop c'est trop ! J'hallucine " Me dis-je saisie jusqu'à la moëlle par une peur incontrôlable ! Et mon mari qui ne remarquait rien !

    Mon mari ? Soudain prise de panique, je regardai l'homme assis au volant. Lunettes de soleil noires, salopette et casquette bleu-canard, tee-shirt blanc...Et cette voix dans ma tête qui martelait :"Nous sommes là ! Nous sommes là !"

    30/10/2024

    ©A-M Lejeune


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  • Je suis loin d'être une grosse légume ! Si ma vie était un film, ce serait un vrai navet . Je n'ai pas un radis d'avance ! Faut dire que je bosse pour des queues de cerises ! Je m'échine à mi-temps dans une conserverie où je trie petits pois et carottes sur un tapis roulant. L'oseille c'est long à gagner et vite à perdre !

    Avec ça je vais vous dire, les emmerdes, c'est toujours pour ma pomme !

    Pas plus tard qu'hier, j'avais la banane en faisant le poireau à la sortie du taf de mon petit chou d'amour qui s'appelle Françoise mais que j'appelle framboise, quand deux malfrats me sont tombés dessus à bras raccourcis ! Et paf, je me suis pris une volée de marrons en pleine poire ! Estourbi, je suis tombé dans les pommes. Quand je suis revenu à moi, révéillé à coups de gifles par une grande asperge de fliquette, j'avais le nez en patate et bien sûr mon portefeuilles avait disparu ! Elle commençait à me courir sur le haricot la greluche à me taper dessus sans m'écouter mais j'ai eu beau protester et tenter de m'expliquer, elle m'a traîné manu militari jusqu'au panier à salade. Elle me prenait visiblement pour un sans abri , voire pour un ivrogne ! Elle était tellement pressée de me mettre au trou qu'elle appuyait comme une dingue sur le champignon, passant tous les feux à l'orange ! Un simple quidam au volant aurait pris une prune pour moins que ça !

    Quand ma Framboise qui est fille d' avocat, est venue pour me sortir de là, on lui a dit que c'était pas ses oignons et on l'a envoyée aux fraises ! Un comble non ?

    Vous vous pressez peut-être le citron à essayer de comprendre comment moi, pauvre pomme sans un radis j'ai une fille d'avocat comme petite amie ? Un hasard, je vous jure, un pur hasard ! Grâce à elle, en dépit de la guigne qui me poursuit, je garde la pêche !


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