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Par AnMaï -Mistic le 2 Novembre 2024 à 11:55
Les chats font partie de ma vie depuis toujours
Nous en avons quatre à la maison
Enfin nous en avions quatre il y a deux jours quand Cravate a disparu. Nous l'avons appelé, cherché dans le quartier, guetté son retour la boule au ventre. Sans résultat !
Ce matin, Cravate n'est pas rentré.
Notre fils l'avait recueilli, sale, maigre à faire peur, craintif et l'avait baptisé "Cravate" parce qu'il en a une toute blanche. Mais nous l'appelons affectueusement "Petit Chat" parce qu'il n'est pas de la race des gros chats et que de surcroît, c'est le dernier arrivé chez les chats de notre fils, avec Pelote et Bobine. C'est aussi le seul mâle parmi les quatre.
Ils ont débarqué chez nous après son divorce. Il n'avait plus que ses chats ! Tous ils ont appris à cohabiter avec notre Mistic. Pas de bagarre entre ces quatre là. Un feulement de mise en garde, un petit coup de patte de temps en temps et c'est tout !
Cravate s'entend particulièrement bien avec Mistic, ce sont les deux "noirauds". Depuis hier, Mistic erre comme une âme en peine. elle rentre , elle sort, renifle partout. Elle cherche "Petit Chat". Je sens bien que son petit copain lui manque.
Chaque heure qui passe voit s'amenuiser l'espoir de le revoir. Cravate est aussi frileux que craintif. Il ne reste jamais longtemps dehors quand vient la saison où nous gardons les portes fermées. En fait, il a vraiment peur de rester "enfermé" dehors !
Même aux beaux jours, quand il sort et que nous fermons la porte derrière lui, il s'empresse de revenir. Il regarde si nous allons venir lui ouvrir et quand il constate que nous le faisons, il file ce coquin ! Je pense que ça le rassure de voir que nous accourons dès qu'il gratte à la vitre. Il peut faire ça trois ou quatre fois d'affilée tellement il a peur qu'on le laisse dehors ! Voilà pourquoi je crains si fort qu'il ne revienne pas !
Mn coeur saigne. Je retiens difficilement mes larmes.
Je n'y peux rien, je suis comme ça ! Quand Newton, notre premier chat, est mort, je suis restée inconsolable très longtemps. Lui, il avait la leucose des chats et nous avons dû le faire piquer.
Tout le monde pleurait à la maison ! Mon mari avait juré que nous n'en aurions plus ! Trop de chagrin quand ils s'en vont ! Puis nous avons eu Mistic, un cadeau de notre fils et de notre ex belle-fille.
Cravate, Bobine et Pelote ne sont pas à nous mais ils vivent chez nous et font partie de la famille si on peut dire ça comme ça ! Nous aimons les chats et à leur façon, ils nous le rendent bien.
Reviens Cravate-Petit Chat !
Et si le pire t'est arrivé, petit coeur d'amour, repose en paix au paradis des chats
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Par AnMaï -Mistic le 1 Novembre 2024 à 01:48
A vous mes amies et amis qui aimez écrire, Je rappelle à votre bon souvenir ces particularités qui parfois nous interpellent , nous agacent ou nous amusent mais qui font aussi la richesse de notre langue :
- Le plus long mot palindrome de la langue française est "ressasser". C'est-à-dire qu'il se lit dans les deux sens.
- "Institutionnalisation" est le plus long lipogramme en "e". C'est-à-dire qu'il ne comporte aucun "e"
- L'anagramme de "guérison" est "soigneur". C'est- à -dire que les deux mots comprennent les mêmes lettres.
- "Endolori" est l'anagramme de son antonyme "indolore", ce qui est paradoxal.
- "Squelette" est le seul mot masculin qui se finit en "ette".
- "Où" est le seul mot contenant un "u" avec un accent grave. Il a aussi une touche de clavier pour lui seul.
- Le mot "simple" ne rime avec aucun autre mot. Tout comme "triomphe", "quatorze", "quinze", "pauvre", "meurtre", "monstre", "belge", "goinfre" ou "larve".
- "Délice", "amour" et "orgue ont la particularité d'être de genre masculin au singulier et ils passent au féminin à la forme pluriel. Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l'amour au pluriel. C'est ainsi !
- « Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x] .- "oiseau" est aussi le plus petit mot de la langue française qui contient toutes les voyelles.
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Le mot « simple » ne rime avec aucun autre mot. Tout comme « triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « meurtre , « monstre », « belge », « goinfre » ou « larve ». Ce passage en particulier; n'est pas le plus simple, pour qui aime les rimes, que les vers soient de douze, quatorze ou quinze pieds ! Ces monstres de mots qui font de moi, poète à mes heures et goinfre de rimes les plus riches possibles, une pauvre larve privée de sa nourriture, ces mots-là donc, me donneraient presque des envies de meurtre, contre eux et eux seuls bien sûr ! Plus aucun mot qui n'aurait sa rime. Ce serait mon triomphe ! Le mien et celui de tout poète qui se respecte, qu'il soit français, belge ou québécois, pour ne nommer que ces francophones avérés.
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Par AnMaï -Mistic le 30 Octobre 2024 à 17:42
C'était un lundi ordinaire pour deux retraités qui profitent du moindre jour de soleil pour aller se balader. Un lundi de septembre pour être exact parce que nous nous promenons plutôt hors vacances scolaires. Tout comme nous choisissons les journées où les enfants sont en classe. En conséquence de quoi, pas de mercredi, de samedi ou de dimanche pour nos options sorties. La forêt, la nature, les petits oiseaux...Le calme quoi, voilà ce que nous apprécions !
C'était donc un lundi de septembre ensoleillé. Nous étions en voiture, sur le retour, fatigués mais heureux d'avoir pu marcher tout notre soûl au milieu des bois. Une de nos promenades préférées à seulement 20 bornes de chez nous. La voiture aurait pu faire le chemin toute seule. Nous traversions le premier village quand le seul feu sur l'unique passage pour piétons, se mit au rouge ! Je l'aurais parié ! Et il était long ce foutu feu ! Devant la porte de sa maison, debout, les bras le long du corps, immobile, un homme regardait vers nous. Du moins, je le supposais car des lunettes de soleil aux verres d'un noir opaque nous cachaient ses yeux. Il était vêtu d'une salopette bleue canard sur un tee-shirt blanc. Sur sa tête était vissée bien droite une casquette à longue visière du même bleu que la salopette. Un homme ordinaire que je n'aurais jamais remarqué sans ce feu rouge qui s'éternisait. Pourquoi avais je la sensation qu'il ne me quittait pas du regard ? Le feu repassa au vert. Nous reprîmes notre route. Je me retournai. Sur le trottoir, l'homme à la salopette n'avait pas bougé.
Le temps était en train de changer. Une petite bruine brouillait la visibilité. Le deuxième village sur notre parcours semblait noyé, comme estompé sous ce fin crachin d'automne. Et paf ! L'unique feu rouge était encore pour nous. Je tournai machinalement la tête vers le trottoir de mon côté. Je sentais, comme s'il m'avait touchée, le poids d'un regard sur moi. Un homme se tenait debout, hiératique, devant la porte du bistrot, indifférent aux piétons qui se pressaient pour rentrer se mettre à l'abri. Rien d'anormal là dedans, si ce n'est qu'en dépit de la pluie, il était en tee-shirt blanc, salopette et casquette bleu-canard et que ses yeux inquisiteurs, étaient masqués par des verres solaires d'un noir opaque. Ce type était la copie conforme de cet autre croisé dans le village précédent. Pure coïncidence me direz-vous ! Certes, c'était peut-être tout simplement le frère jumeau du premier. Les deux villages ne sont pas très éloignés l'un de l'autre, 3 ou 4 kilomètres au plus. Je sais que bien souvent, sans se concerter, les jumeaux s'habillent de la même façon et que beaucoup d'entre eux ne vivent pas très loin l'un de l'autre, pourtant quelque chose me soufflait que c'était fort peu probable que ces deux hommes -là soient frères. Oui, je sais, j'ai une imagination débordante ! Pour autant, j'étais sûre de ne pas me tromper ! Je n'osais parler à mon mari de cette troublante similitude, il se serait moqué de moi !
Ma légitime stupéfaction atteignit son comble quand nous arrivâmes dans notre petit patelin tranquille. Nouveau feu rouge, nouvelle sensation troublante d'un regard qui me scrute. Le cœur battant, je tournai la tête vers la source presque gênante de cette sensation. L'exact sosie au détail vestimentaire près des deux autres , se tenait debout, aussi immobile qu'une statue sur le trottoir et il me regardait. La pluie à présent, tombait drue, or cet homme n'avait même pas l'air mouillé au contraire des passants surpris par l'averse. "Trop c'est trop ! J'hallucine " Me dis-je saisie jusqu'à la moëlle par une peur incontrôlable ! Et mon mari qui ne remarquait rien !
Mon mari ? Soudain prise de panique, je regardai l'homme assis au volant. Lunettes de soleil noires, salopette et casquette bleu-canard, tee-shirt blanc...Et cette voix dans ma tête qui martelait :"Nous sommes là ! Nous sommes là !"
30/10/2024
©A-M Lejeune
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Par AnMaï -Mistic le 18 Octobre 2024 à 15:15
Je suis loin d'être une grosse légume ! Si ma vie était un film, ce serait un vrai navet . Je n'ai pas un radis d'avance ! Faut dire que je bosse pour des queues de cerises ! Je m'échine à mi-temps dans une conserverie où je trie petits pois et carottes sur un tapis roulant. L'oseille c'est long à gagner et vite à perdre !
Avec ça je vais vous dire, les emmerdes, c'est toujours pour ma pomme !
Pas plus tard qu'hier, j'avais la banane en faisant le poireau à la sortie du taf de mon petit chou d'amour qui s'appelle Françoise mais que j'appelle framboise, quand deux malfrats me sont tombés dessus à bras raccourcis ! Et paf, je me suis pris une volée de marrons en pleine poire ! Estourbi, je suis tombé dans les pommes. Quand je suis revenu à moi, révéillé à coups de gifles par une grande asperge de fliquette, j'avais le nez en patate et bien sûr mon portefeuilles avait disparu ! Elle commençait à me courir sur le haricot la greluche à me taper dessus sans m'écouter mais j'ai eu beau protester et tenter de m'expliquer, elle m'a traîné manu militari jusqu'au panier à salade. Elle me prenait visiblement pour un sans abri , voire pour un ivrogne ! Elle était tellement pressée de me mettre au trou qu'elle appuyait comme une dingue sur le champignon, passant tous les feux à l'orange ! Un simple quidam au volant aurait pris une prune pour moins que ça !
Quand ma Framboise qui est fille d' avocat, est venue pour me sortir de là, on lui a dit que c'était pas ses oignons et on l'a envoyée aux fraises ! Un comble non ?
Vous vous pressez peut-être le citron à essayer de comprendre comment moi, pauvre pomme sans un radis j'ai une fille d'avocat comme petite amie ? Un hasard, je vous jure, un pur hasard ! Grâce à elle, en dépit de la guigne qui me poursuit, je garde la pêche !
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Par AnMaï -Mistic le 26 Mai 2024 à 11:29
***
Maman (29/05/2015)
Il n’est rien de plus doux que ce mot qu’un enfant
Pour la première fois, prononce en balbutiant
Maman, je voudrais tant me rappeler ce jour
Où pour toi je l’ai dit, les yeux remplis d’amour.
Puis vient le temps béni du tout premier poème
Qu’à l’école on apprend pour lui dire « Je t’aime !
Tu es bien plus jolie que la plus belle fleur
Je te donne aujourd’hui ces mots avec mon cœur ! »
Qu’ils sont beaux ces dessins patiemment coloriés
Que vous m’avez offerts, les doigts encor tachés
De feutre ou de peinture. Et mon regard se mouille
Au souvenir ému de vos colliers de nouilles
Et de tous ces cadeaux fabriqués en secret
Que le grand jour venu j’aimais tant déballer.
N’avais-je pas pourtant comme toutes les mères
Fourni le plus souvent, l’air de rien, la matière ?
Ces simples présents-là sont plus chers à mon cœur
Que parfums capiteux ou bijoux de valeur
Mais il est un trésor à mes yeux de maman
Qui vaut bien une fête : c’est vous mes enfants !
***
La vieille mère
Aujourd'hui elle a mis sa jolie robe blanche,
Celle des jours de fête ou celle du dimanche...
Comme elle aimait ce temps béni, quand ses enfants
Lui récitaient émus,de jolis compliments !
"Tu es pour moi maman, la plus belle des roses
Dans ton cœur plein d'amour ces mots doux je dépose,
Pour te dire en ce jour :bonne fête maman !
Je t'aimerai toujours, même devenu grand"
Oh oui, ils ont grandi ses garçons et ses filles
Fondant l'un après l'autre leur propre famille !
Ils ont fait des enfants qui ont fait des enfants..
Elle se sent bien vieille,a-t-elle fait son temps ?.
Dans sa robe de fête, impatiente elle guette
Elle attend ses "petits" pour eux tous elle est prête,
Son cœur n'a pas vieilli, il bat pour ses enfants
Ceux qui lui récitaient de jolis compliments !
Du bruit sur le perron et derrière la porte
Un joyeux hourvari qui soudain la transporte !
Ils sont là tous les fruits que son ventre à portés
C'est son plus beau cadeau :ils n'ont pas oublié.
18/05/2024
***
Prière à ma mère
Tes yeux bleus délavés d’avoir versé souvent
Autant de pleurs de joie que de larmes amères
Au milieu des étoiles brillent à présent.
De là-haut je t’en prie, veille sur nous ma mère !
Efface nos chagrins, sèche nos yeux mouillés,
Sur nos cœurs éplorés que ta main soit légère
Que du vide de toi nous soyons consolés.
De là-haut je t’en prie, apaise-nous ma mère !
Tu as beaucoup souffert, tu as beaucoup aimé
L’amour t’a rendue riche en dépit des misères
Lorsque l’un d’entre nous connaît l’adversité
De là-haut je t’en prie, protège-le ma mère !
Tu voulais ardemment que nous restions liés.
Plus qu’un simple souhait, c’était une prière :
« Aimez-vous mes enfants ! »Nous as-tu répété
De là-haut aide-nous à t’obéir ma mère !
Tes yeux bleus désormais plus bleus que l’océan
Tendrement sur nous tous déversent leur lumière
Nous resterons unis, nous t’en faisons serment.
De là-haut je t’en prie, veille sur nous ma mère !
(Partie rejoindre les étoiles le 28 septembre 2011)
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