• L'après fêtes...

    Je sais que beaucoup d'entre vous ont traversé et traversent encore de durs moments. A vous en particulier, je souhaite une année meilleure que celle qui vient de se terminer.

    Que  l'année 2024 soit clémente et vous apporte ce que vous désirez le plus au fond de votre coeur : la santé, la paix, l'amour, l'amitié, la sérénité, tout ce qui vous rend heureux en somme !.Et pourquoi pas, un peu plus de sous à celles et ceux qui en manquent, parce que comme on dit, si l'argent ne fait pas le bonheur, il y contribue !

    Je reviens sur la santé, parce que malheureusement,  trop d'entre nous souffrent qu'elle soit défaillante ! Et certains plus que d'autres, hélas !

    Personnellement, après un joyeux Noël en famille, j'ai  eu une grosse frayeur le 28 décembre. Epuisé et pris de fortes douleurs de la poitrine au dos côté coeur après une balade en solitaire, mon mari a été hospitalisé  d'urgence. On craignait un malaise cardiaque. Arrivé à l'hôpital vers 17 h 30, il y est resté jusqu'aux alentours d'une heure du matin. Après de longues heures sur un brancard inconfortable dans les couloirs bondés  des urgences, il n'a vu un médecin que vers 23 h et pendant ce temps là, nous sommes restés sans nouvelles de son état. J'avais appelé mes enfants après son départ, morte d'inquiétude et nous nous étions rendus à Amiens où on nous avait dit qu'il était sur liste d'attente en 15 ème position et que nous en avions pour 3 à 5 heures avant qu'il ne soit vu par le médecin ! C'est donc de retour à la maison que nous avons attendu qu'on nous appelle. Sans nouvelles, nous l'avons fait à 22h 30. il devait passer une radio et subir des examens complémentaires. Nous avons donc rappelé une heure plus retard comme il nous avait été conseillé de la faire. Toujours rien. On nous a juste rassurés en nous disant qu'il n'était pas en urgence vitale. Finalement, vers minuit, ils nous ont annoncé qu'il n'y avait rien côté coeur et qu'on pouvait venir le chercher. Ce qu'on a fait. Après 3 quarts d'heures de route nous l'avons récupéré, soulagés !

    Mais quelle peur !  Et nous étions tous épuisés et tendus après ces heures interminables à attendre !

    Tout va bien, même si on ne s'explique pas l'origine de ses douleurs ! Il voit notre médecin ce vendredi et son cardiologue le 14 février pour un test d'effort, par mesure de précaution !

    Du coup je l'accompagne vendredi pour un contrôle de ma hernie ombilicale qui a récidivé. Je ne veux pas risquer un nouvel étranglement !

    Tout ça pour vous dire que nous n'avons qu'une vie et qu'elle est précieuse ! Alors prenez soin de vous les amies et les amis.

    Je vous réitère mes voeux de bonne année et surtout de bonne (ou de meilleure) santé pour 2024 et au-delà. Je vous embrasse très fort toutes et tous

    Anne-Marie

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  • Ma lettre au Père Noël

    Cher Père Noël

    C'est bien tardivement que je me décide à t'écrire. Cette année je n'avais pas la tête à ça. Trop de choses tristes ont embrumé, embrument encore ma tête et mon cœur. J'ai bien essayé de faire l'autruche, les bruits assourdissants de toutes les peines du Monde ont réussi à m'atteindre.

    Cette guerre en Ukraine qui n'en finit pas de faire des victimes innocentes. Cet éternel conflit entre Israël et la Palestine qui s'est rallumé une fois de plus evec des otages dont on ignore le sort. Tous ces morts, ces familles déchirées, ces personnes qui fuient les ruines de leur existence, au nom de qui, au nom de quoi ? Que va vouloir dire Noël pour eux ?

    Et je ne parle pas de toutes ces autres guerres ici et là, dont "On" ne parle pas ou si peu.

    Guirlandes de bombes, de missiles, de balles...Là où elles sont posées, plus aucun arbre. Rien que des ruines où ne brille plus la lumière.

    Que dire aussi de ces contrées où perdurent la famine et la misère la plus noire, tandis que s'engraissent leurs dirigeants ? En ces temps d'abondance et de fête de nos pays riches qui pourtant se plaignent d'aise comme dit mon mari, comment ne pas avoir mal au ventre et au cœur ?

    Que dire de l'inconscience crasse des plus gros pollueurs de la planète, qui semblent se moquer de l'état dans lequel ils vont la laisser à leur descendance ? Ils voient toujours plus haut, toujours plus grand. J'ai regardé, désespérée ce reportage sur les gigantesques infrastructures de la Chine par exemple.. Ils sont allés jusqu'à construire un escalator géant pour gravir facilement les pentes d'une montagne. Un ouvrage aberrant qui défigure le paysage !

    Où s'arrêtera la bêtise humaine ?

    Que dire aussi des inondations à répétition qui noient villes et villages ? Tous ces gens qui ont perdu leur maison, leurs souvenirs, les biens de tout une vie, l'espoir, leur tranquillité d'esprit et qui redoutent à chaque instant que la pluie revienne inonder ce qu'il reste de leur existence. Après le feu destructeur souvent criminel, l'eau tombée du ciel, innocente mais tout aussi destructrice.

     

    Que dire enfin de cette folie meurtrière qui gagne du terrain , nourrie par la haine et la colère ?

    Pas un jour sans qu'on entende parler d'une tuerie comme celle de l'université de Prague dernièrement. Et un prof de plus assassiné. Et un jeune qui tue un autre jeune à coups de couteau... Et un conjoint qui supprime sa moitié...La liste est trop longue et trop sanglante !

    Dois-je continuer la triste litanie ?

    Je ne puis terminer cette lettre sans avoir une énorme pensée pour tous ceux qui souffrent de mille et une façons :

    :solitude, peines de cœur, éloignement familial, inimitiés, maltraitances, difficultés matérielles, maladie. perte d'un enfant, d'un parent , d'un compagnon, d'un ami... Là encore la liste est longue de ce qui peut causer douleur, chagrin, désespoir découragement...

    Beaucoup de personnes autour de moi, que j'aime infiniment, connaissent hélas l'une ou l'autre de ces causes de souffrance, quand ce n'est pas plusieurs d'entre elles. Des amis(es), des membres de ma famille dont la vie quotidienne n'est pas un long fleuve tranquille !

    Je n'évoquerai pas mes propres soucis. S'ils ont du poids pour moi, il sont tellement insignifiants par rapport au reste.

    Pour tout ce que j'ai écrit, Père Noël, ou Dieu, ou toute autre entité supérieure sensée présider aux destinées des pauvres humains que nous sommes, je suis obligée d'admettre que je doute de votre existence et que je ne saurais exprimer de souhaits tant ils seraient nombreux sur ma liste.

    Si quelqu'un entend mes prières, quelque part au confins d'un ailleurs improbable, qu'Il veuille bien prendre soin de nous qui savons si mal le faire et de notre Terre dont nous pillons les ressources sans souci du lendemain. Comme toutes les créatures qui la peuplent, animaux et végétaux, nous appartenons à la Terre, elle ne nous appartient pas !

    Cher Père Noël, pardonne mes propos pessimistes ! Quand tu descendras du ciel, n'oublie pas ceux qui ne pourront pas mettre leurs souliers au pied du sapin ou près de la cheminée, parce qu'ils n'ont ni l'un ni l'autre.

    Pense aussi à semer un peu de bonté, de sagesse, d'amour, d'esprit de paix et de partage dans les cœurs de ceux qui ont beaucoup, afin qu'ils se rappellent ceux qui n'ont rien. et pas seulement à Noël !

    Prends soin de toi Père Noël et aide nous à prendre soin les uns des autres.

    23/12/2023

    Anne-Marie

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  • La patience a ses limites. Ma patience a largement dépassé les siennes !

    Le 27 octobre notre ballon d'eau chaude rendait l'âme.

    Nous avons illico contacté notre bailleur qui nous a dirigé vers son service d'entretien auprès duquel nous avons convenu d'un rendez-vous.

    Le 6 novembre, nous avons vu débarquer la camionnette mais il n'y avait qu'une personne donc, pas de changement du ballon ce jour-là ! Il venait seulement constater que notre ballon était effectivement mort. Il est reparti rassurant en nous disant que nous aurions des nouvelles dans la semaine !

    Mais rien de rien ! Nous avons donc recontacté le service d'entretien le 15  qui nous a dit que notre dossier était en cours de traitement, qu'il l'avait envoyé au bailleur qui devait commander le ballon. "Soyez patient, mais ça devrait aller vite maintenant ", a dit la charmante hôtesse au téléphone.

    Excédé par le manque de réactivité du bailleur, mon mari l'a rappelé le 17 pour faire accélérer le mouvement parce qu 'au bout de 3 semaines à tout faire par marmite d'eau chaude, on en a quand même un peu ras la marmite justement !

    "C'est en cours, soyez patient " a seriné plusieurs fois l'hôtesse d'un ton plus que mal aimable j'ai trouvé ! Le bailleur serait-il aussi patient si le loyer n'était pas payé chaque mois rubis sur l'ongle, depuis 1976 ?

    Nous voici arrivés au 21 novembre et toujours pas de nouvelles ! Il y a vraiment de l'abus ! GRRRRRRR !!!


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  • Il faut que je le dise pour ne pas exploser !

    Il y a quelque temps déjà, je me suis presque disputée avec mon gendre  à cause d'une réflexion que j'ai trouvée malvenue :

     

    "Il ne fait pas beaucoup d'efforts pour trouver un logement Olivier ! Finalement, il est comme un coq en pâte chez vous ! Pourquoi il s'en ferait ! Moi, mes usagers, ils ont tous trouvé de quoi se loger !"

    Mon cher gendre travaille dans la réinsertion sociale, et oui, ses usagers comme il dit, dotés de toutes les aides possibles et imaginables, trouvent tous à se loger à petit prix et même parfois, sans rien payer tellement on les aide !

    Quand il était éduc spé, les usagers d'Olivier, tous handicapés mentaux légers et capables de vivre  seuls, n'avaient aucun mal à se loger eux non plus ! 

    Et c'est bien ma fois ! Je ne râle pas contre ce fait mais contre ce qu'il a dit . Et contre un système qui aide les uns et laisse les autres sur le quai ! 

    La situation de mon fils diffère en effet et  de beaucoup de ces "aidés" de la société.

    43 ans, divorcé, salaire moyen. Lui ne bénéficie d'aucune aide pour se dégoter un logement. il est trop riche tiens ! Et au regard des critères pour obtenir de l'aide, il n'est ni handicapé, ni en situation sociale difficile. Il est en bonne santé et il a un CDI.

    En couple, il trouverait, seul c'est quasi impossible ! A moins d'être un cas social !

    Il essaie pourtant mais c'est toujours le même problème, trop riche pour être aidé, trop pauvre pour  un loyer même assez modéré finalement de 510 euros par mois !

    Il avait repéré une petite maison à 5 mn de son taf. 69 mètres carrés avec petit jardin pour se faire un potager et petite dépendance pour ranger son vélo et ses outils (il aime bricoler et jardiner). Mais voilà, il faut disposer d'un salaire qui fasse 3 mois de loyer et ça, à 30 heures par semaine, il n'a pas ! Il négocie pour passer à 35 mais ça n'avance pas pour l'instant .

    Ras le bol ! Merde merde et re merde !

    Trop, trop gros sur le coeur à la fin !

     


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  • Tout le monde rêve mais tout le monde ne se souvient pas de ses rêves au réveil. Il n'en reste parfois qu'une image très fugace qui éclate aussi vite qu'une bulle de savon.

    Je fais partie des gens qui font des rêves si précis, qu'on pourrait croire qu'ils sont réels. Le réveil dément la chose mais...

    Quelques uns de mes rêves m'ont si profondément marquée que je n'ai jamais pu les effacer de ma mémoire.

    Un rêve récurrent en particulier, qui est apparu au début de mon adolescence et dans lequel, très régulièrement, mon père décédé venait me rendre visite. Cette rencontre se déroulait toujours de la même façon et au coeur-même de mon rêve, je savais que j'étais en train de rêver et que j'allais me réveiller juste après son départ

    Un autre que je fais très souvent encore aujourd'hui : je repasse mon bac, je le rate et dans mon rêve, j'annonce à tous que je m'en fiche, que ce n'est qu'un rêve puisque dans la réalité, j'ai été reçue au bac.

    Et  puis il y a eu ce songe très très étrange qui m'a amenée par la suite, à écrire mon roman "Les rêves d’Élisa".  Pour le commencer, j'ai d'ailleurs brodé sur ce rêve si frappant que je me le rappelle extrêmement clairement .

    Je l'ai mis en quatrième de couverture : "… Recroquevillée sur la couche d’herbe sèche, la fillette grelotte en dépit de l’épaisse fourrure d’auroch qui la recouvre mais c’est de peur plus que de froid. Quoique la caverne reste fraîche même en cette saison douce.

                Elle tremble parce qu’elle a peur de la nuit. Une peur terrible, irraisonnée comme celle que devaient ressentir les anciens au temps où la glace régnait sur le monde..."

     

    Voici la version non brodée de ce rêve que j'ai réellement fait, couchée près de mon mari

    Je suis une petite fille d'environ 5 ans. je suis allongée sur la paille, sous une peau de bête entre ma mère malade qui tousse et ma grand-mère qui marmonne en dormant. Il fait sombre et froid. J'ai peur, je grelotte. Je suis dans une grotte. Il y a un maigre feu au milieu, surveillé par une vieille femme. Les flammes éclairent un peu les parois où il y a des dessins d'animaux. J'entends les grognements, les gémissements des autres dormeurs de la caverne Et d'autres bruits aussi. Ce sont des ahanements d'accouplement. Je me serre plus fort contre le dos de ma grand-mère.  Dans la grotte  tout est humide et  ça sent mauvais. Sueur, urine, excréments...

    La nuit me terrifie. Je crains qu'elle ne se finisse pas et que le soleil ne brille plus jamais...

    Puis mon mari m'a secouée. Je me suis réveillée en sursaut. J'étais toujours la petite fille préhistorique. Bien que je sois au chaud sous la couette, j'étais gelée , j'avais encore la sensation de terreur. Les odeurs acres de la caverne et de la peau de bête qui me recouvrait, persistaient dans mes narines.  Et j'étais totalement paniquée parce que je ne avais pas où je me trouvais. Il m'a bien fallu une minute pour réaliser qui j'étais et où j'étais.

    Je vous promets que c'est vrai ! J'ai raconté ce rêve à des personnes qui croient en la réincarnation. Ils m'ont dit que j'avais sans doute revécu un épisode d'une de mes vies antérieures. Je leur ai ri au nez. Mais des rêves précédents, aussi précis et dont je me souviens encore aujourd'hui me donnent à penser que peut-être....

    Parce que ces songes-là se distinguent d'une façon  évidente de mes rêves habituels qui  eux, ont toujours un rapport avec des évènements de ma vie de tous les jours, ou de mon passé, et plus ou moins rapidement, je finis par les oublier.

    Et dans mes rêves habituels, à un moment ou a un autre , je sais toujours que je suis en train de rêver, au point que s'il m'arrive des choses dangereuses ou déplaisantes, je me force à me réveiller. Je suis ce qu'on appelle une rêveuse consciente.

    Dans le rêve de la petite fille, c'était réel. Ou ça le semblait en tout cas ! Contrairement à d'habitude,  je ne savais pas que je rêvais, si bien que le réveil m'a totalement bouleversée jusqu'à ce que je reprenne pied dans la réalité. Le malaise m'a poursuivie toute la journée. Quelque temps après, j'ai commencé mon roman.

    Quelqu'un a-t-il déjà vécu ce genre d'expérience ?

    Si oui, dites le moi, ça me rassurera !


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